24_HQU_22 - Question orale Joëlle Minacci au nom Ensemble à gauche & POP - Pourquoi le FNS ne veut-il pas indexer les salaires des chercheurs et chercheuses en 2024?.

Séance du Grand Conseil du mardi 12 mars 2024, point 3.1 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le FNS a décidé de ne pas indexer les salaires payés sur ses subsides en 2024. Le SSP et la Direction de l’UNIL ont demandé au FNS de revenir sur sa décision.

 

Renoncer à compenser le renchérissement serait un changement incompréhensible de politique, puisque, l’an passé, le FNS a décidé d’augmenter ses subsides pour permettre l’indexation des chercheurs et chercheuses, au même niveau que celle  appliquée dans chaque haute école en 2023. Une absence d'indexation reviendrait à baisser les salaires réels de toutes les personnes financées sur les programmes de recherche FNS, et par conséquent de dégrader leurs conditions de travail.

 

Cette décision est particulièrement malvenue lorsqu’on sait que certains des salaires payés par les programmes de recherche financés par le FNS sont parmi les plus bas au sein des hautes écoles. 

 

Le Conseil d’Etat compte-t-il se saisir de cette situation en s’alliant aux voix de l’UNIL et du SSP pour demander une indexation des subsides pour 2024?

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

Département de l’enseignement et de la formation professionnelle

Mme Joëlle Minacci (EP) —

Question orale Joëlle Minacci au nom Ensemble à gauche & POP – Pourquoi le FNS ne veut-il pas indexer les salaires des chercheurs et chercheuses en 2024 ? (24_HQU_22)

Le Fonds national suisse (FNS) a décidé de ne pas indexer les salaires payés sur ses subsides en 2024. Le Syndicat des services publics (SSP) et la Direction de l’Université de Lausanne (UNIL) ont demandé au FNS de revenir sur sa décision.

Renoncer à compenser le renchérissement serait un changement incompréhensible de politique, puisque, l’an passé, le FNS a décidé d’augmenter ses subsides pour permettre l’indexation des chercheurs et chercheuses, au même niveau que celui appliqué dans chaque haute école en 2023. Une absence d'indexation reviendrait à baisser les salaires réels de toutes les personnes financées sur les programmes de recherche FNS, et par conséquent de dégrader leurs conditions de travail.

Cette décision est particulièrement malvenue lorsqu’on sait que certains des salaires payés par les programmes de recherche financés par le FNS sont parmi les plus bas au sein des hautes écoles.

Le Conseil d’Etat compte-t-il se saisir de cette situation en s’alliant aux voix de l’UNIL et du SSP pour demander une indexation des subsides pour 2024 ?

M. Frédéric Borloz (C-DEF) — Conseiller-ère d’Etat

La direction de l'UNIL a informé récemment le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) des démarches qu'elle a entreprises auprès du FNS après sa décision de ne pas indexer les grilles salariales liées aux financements de recherche en 2024. Nous soutenons les démarches de l'UNIL et nous partageons les interrogations ici posées par cette décision en rupture avec celle de l'année précédente. Le manque de lisibilité de la politique du FNS sur l'indexation pose un problème de planification pour les hautes écoles et leurs autorités de tutelle. La démarche du FNS pose aussi la question de l'égalité de traitement entre les chercheuses et les chercheurs actifs dans les différentes hautes écoles suisses. Elle fige les différences salariales intercantonales sur la base d'une année budgétaire spécifique. Cette situation inégale est particulièrement défavorable au personnel rémunéré par le FNS dans les hautes écoles vaudoises. La décision du FNS de ne pas indexer les salaires de ces chercheuses et chercheurs en 2024 est regrettable, de même que l'absence de communication claire sur cette décision. Le DEF relaiera cette préoccupation auprès du Conseil d'Etat.

Mme Joëlle Minacci (EP) —

Je remercie M. le conseiller d’Etat pour sa réponse et la position du Conseil d'Etat sur cette situation. Si le FNS perdure dans sa décision de ne pas indexer, le canton est-il prêt à financer l'indexation ?

M. Frédéric Borloz (C-DEF) — Conseiller-ère d’Etat

Comme je vous l'ai dit, je relaierai cette préoccupation au Conseil d'Etat ; je ne peux donc pas répondre à votre question actuellement.

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