23_INT_183 - Interpellation Alberto Mocchi et consorts - Y en a point comme nos fruits ! (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 12 décembre 2023, point 6 de l'ordre du jour

Texte déposé

Cerise noire de Chavannes ou d’Etoy, coing poire de Fontaines sur Grandson, poire rouge de Grandcour, pomme reinette grise de Cheseaux Noréaz, ou encore prune du Vully : ce sont quelques exemples – parmi des dizaines – de variétés de fruits typiques de notre région.
 

Témoins du passé agricole de notre canton, ces variétés anciennes sont aujourd’hui pour certaines en danger de disparition, et pour la plupart largement méconnues de la population.

Si on retrouve des boskoop, gala et autres granny smith dans les magasins, les très nombreuses variétés locales sont difficiles à se procurer dans le commerce. On passe ainsi à côté de très nombreuses formes, saveurs et parfums.
 

Ces variétés subsistent grâce au travail d’associations de passionné-e-s, comme l’arboretum du Vallon de l’Aubonne, Pro Specie Rara ou Retropomme, qui s’emploient à conserver et multiplier ces variétés d’antan. Ce travail bénévole mérite cependant d’être soutenu et renforcé, et ces variétés de fruits doivent retrouver la place qui fut longtemps la leur dans les vergers et sur les tables des vaudoises et des vaudois.

 

Au vu de ce qui précède, je souhaite poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

1)      Quelles démarches sont entreprises par les autorités cantonales afin de répertorier et protéger et valoriser les très nombreuses variétés de fruits endémiques des régions de notre canton ?

 

2)      Des programmes particuliers sont-ils ou pourraient-ils être envisagés afin d’inciter les agricultrices et agriculteurs à planter des arbres fruitiers hautes tiges issus de variétés typiquement vaudoises ?

 

3)      Quelles mesures sont ou pourraient-elles être prises afin de faire connaître ces fruits auprès du grand public, et les valoriser dans le cadre de la promotion des produits du terroir vaudois ?

 

4)      Le canton pourrait-il s’engager à planter – sur les terrains agricoles lui appartenant ou dans le cadre de projets de constructions ou rénovations de bâtiments – des arbres fruitiers haute tige de variétés typiquement vaudoises ?

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Julien EggenbergerSOC
Felix StürnerVER
Anna PerretVER
Laure JatonSOC
Hadrien BuclinEP
Muriel ThalmannSOC
Vincent BonvinVER
Elodie LopezEP
Séverine EvéquozVER
Yves PaccaudSOC
Cendrine CachemailleSOC
Théophile SchenkerVER
Yannick MauryVER
Isabelle FreymondIND
Sébastien HumbertV'L
Cédric EchenardSOC
Pierre FonjallazVER
Claude Nicole GrinVER
Géraldine DubuisVER
Valérie ZoncaVER

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Alberto Mocchi (VER) —

Qui parmi vous connaît la pomme « Citron d’Hiver » de Villars-Burquin, la poire « Cent-Grappes » rouge d’Eysins, la cerise « Croussette » du Mont-sur-Lausanne, ou encore le coing poire de Fontaine-sur-Grandson ? Probablement pas grand monde, bien qu’il s’agisse de fruits d’essences et de variétés spécifiquement vaudoises que l’on retrouvait jadis très fréquemment dans les vergers de nos villages, et qui ont peu à peu disparu. Ils font partie de notre patrimoine, comme bien d’autres choses. Il semblerait donc intéressant de valoriser aussi ces fruits qui sans cela risquent de disparaître. Certaines associations font un travail important pour valoriser le patrimoine culinaire et arboricole vaudois. Il semblerait intéressant de leur donner un coup de pouce et de voir ce que l’Etat peut faire pour aider à préserver ces variétés anciennes qui sinon risquent de disparaître.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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