25_INT_4 - Interpellation Florence Bettschart-Narbel et consorts - Comment se positionne le Canton s’agissant du désarmement de la police lausannoise ? (Développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 28 janvier 2025, point 4 de l'ordre du jour
Texte déposé
La semaine dernière au Conseil communal de Lausanne, un postulat a été adopté demandant le désarmement de la police lausannoise. Selon l’art. 7 al. 2 lit. d de la Loi sur l’organisation policière vaudoise, l’une des missions générales de police est de prendre les mesures d’urgence qui s’imposent et prêter assistance en cas de dangers graves, d’accidents ou de catastrophes.
Les polices communales bénéficient, au sens de la loi précitée, d’une accréditation pour mener à bien leurs missions.
Un policier peut être appelé à agir à n’importe quel moment lors de la survenance d’une mise en danger ou d’une infraction en flagrant délit par exemple. Il apparaît dès lors difficilement concevable de ne pas armer tous les policiers sur le terrain. Si une intervention sans arme a lieu et qu’il apparaît qu’une défense armée aurait été nécessaire, il en résultera une crise de confiance de la population envers la police, ainsi affaiblie. La population pourrait, à juste titre, estimer ne plus être en parfaite sécurité si la police ne peut répondre aux interventions dangereuses.
Dans son rapport annuel 2024, le Service de renseignement de la Confédération estime que « la Suisse est nettement moins sûre qu’il y a quelques années encore. Cette constatation s’explique par le contexte fortement polarisé, un contexte fait de crises simultanées et multiples et marqué par des conflits armés en Europe comme à la périphérie de l’Europe ». Il considère de plus que la menace terroriste en Suisse reste élevée et s’est même accentuée en 2024.
Ce contexte sécuritaire démontre que le désarmement de polices pourrait avoir des conséquences majeures sur la sécurité dans notre canton.
Ce faisant, j’ai l’honneur de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :
- Quelles seraient les conséquences d’un désarmement de la police lausannoise sur la sécurité des citoyens et sur l’ordre public à Lausanne ?
- Comment s’organiserait la coordination avec la police cantonale dans un tel contexte ?
- L’accréditation de la police lausannoise pourrait-elle être remise en cause en cas de désarmement de la police ?
- Comment le Conseil d’Etat juge-t-il l’idée de désarmer les polices de proximité ?
D’avance je remercie le Conseil d’Etat pour ses réponses.
Conclusion
Souhaite développer
Liste exhaustive des cosignataires
Signataire | Parti |
---|---|
Monique Hofstetter | PLR |
Philippe Miauton | PLR |
Bernard Nicod | PLR |
Jean-Marc Udriot | PLR |
Elodie Golaz Grilli | PLR |
Graziella Schaller | V'L |
Xavier de Haller | PLR |
Sergei Aschwanden | PLR |
Marc Morandi | PLR |
Jean-Rémy Chevalley | PLR |
Olivier Petermann | PLR |
Olivier Agassis | UDC |
Grégory Bovay | PLR |
John Desmeules | PLR |
Pierre-François Mottier | PLR |
Loïc Bardet | PLR |
Georges Zünd | PLR |
Nicolas Bolay | UDC |
Pierre-André Romanens | PLR |
Jean-François Cachin | PLR |
Florence Gross | PLR |
Jean-Daniel Carrard | PLR |
Valentin Christe | UDC |
Anne-Lise Rime | PLR |
Pierre-Alain Favrod | UDC |
Jacques-André Haury | V'L |
Stéphane Jordan | UDC |
Maurice Neyroud | PLR |
Guy Gaudard | PLR |
Charles Monod | PLR |
Laurence Cretegny | PLR |
Alexandre Berthoud | PLR |
Denis Dumartheray | UDC |
Nicolas Suter | PLR |
Thierry Schneiter | PLR |
Carole Dubois | PLR |
Philippe Germain | PLR |