22_INT_111 - Interpellation Nicola Di Giulio et consorts - Crise à la DGEJ ? (Pas de développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 13 septembre 2022, point 3 de l'ordre du jour
Texte déposé
Les assistantes et assistants sociaux de la DGEJ sont confrontés à des problématiques importantes. Ces dernières peuvent être réglées par la voie politique.
En effet, il existe une pénurie de places pour les accueils d’urgence ainsi que pour le long terme par manque de foyers. Les places en ambulatoire sont aussi saturées !
Il faut compter sur un délai d’environ 6 mois pour avoir une place ce qui amène les problématiques suivantes :
- Mise en danger des enfants en attente de placement, qui pour certains, doivent continuer à vivre dans un climat de violence et dont parfois, leur intégrité physique et leur vie sont en danger.
- Les AS voient leur temps de traitement d’un dossier augmenter considérablement afin de trouver des solutions qui n’existent pas ou sont rares, ce qui influence directement sur le traitement des autres dossiers.
Autre problématiques ayant des corrélations avec celle ci-dessus :
Le manque de personnel, l’augmentation des cas ainsi que le traitement des dossiers plus longs, créent un retard considérable dans le traitement des nouveaux cas.
Ce qui crée de nouveau,une mise en danger des enfants dont leur dossier est en attente de traitement p.ex : Le cas d’une jeune cet été qui a fait une tentative de suicide durant les vacances de son AS car personne ne pouvait prendre le dossier malgré l’urgence de ce dernier).
Les conséquences, comme vous pouvez le lire, sont dramatiques et certains enfants ont été placés dans des chambres d’hôpital par manque de places en foyers.
Cela sans être malade. Le traumatisme d’un enfant qui se voit retirer de sa famille est conséquent, et le rôle de la DGEJ est de limiter ce traumatisme en lui offrant un lieu de vie sécurisé , accueillant et équilibré ce qui n’est pas le cas ni le rôle d’un hôpital.
Pourtant des solutions existent, et des demandes d’ouverture de foyer ont été refusées par la DGEJ sans même consulter le projet (exemple d’une demande d’ouverture d’un foyer pouvant accueillir 17 enfants minimum).
- Le conseil d’état est-il au courant des problématiques touchant la DGEJ ?
- Que fait-t-il pour palier à ces problématiques ?
- Comment se fait-il que des solutions proposées par des associations soient refusées sans même avoir été consultées ?
Nicola Di Giulio
Député UDC
Conclusion
Souhaite développer
Liste exhaustive des cosignataires
Signataire | Parti |
---|---|
Cédric Weissert | UDC |
Nicolas Bolay | UDC |
Fabien Deillon | UDC |
Fabrice Tanner | UDC |
Stéphane Jordan | UDC |
Jean-Bernard Chevalley | UDC |
Yann Glayre | UDC |
Philippe Liniger | UDC |
Elodie Lopez | EP |
Joëlle Minacci | EP |
Denis Dumartheray | UDC |
Anna Perret | VER |
Sébastien Humbert | V'L |
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourRetour à l'ordre du jourL’auteur n'ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.