REP_674881 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Rebecca Joly - Stagiaires de nos écoles professionnelles et nos hautes écoles : quel suivi ? (19_INT_329).

Séance du Grand Conseil du mercredi 15 décembre 2021, point 14 de l'ordre du jour

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Mme Rebecca Joly (VER) —

Je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse, même si son contenu ne me satisfait qu’en partie. Elle amène plusieurs précisions, à mon avis très utiles, sur le déroulement des stages professionnels en dehors des écoles, qu’il s’agisse de l’enseignement post-obligatoire ou des hautes écoles. Cependant, je trouve qu’il n’apparaît pas clairement, dans la réponse, ce qui est vraiment fait en cas de conflit entre l’encadrant du stage et le stagiaire. En effet, les stagiaires qui, sur mandat d’une école, arrivent dans une entreprise externe – qui peut être un autre service de l’Etat de Vaud ainsi que cela arrive – ont un statut particulier puisque pour l’entreprise, ce sont des personnes externes, étant étudiants et appartenant administrativement à une école, tandis que pour l’école, ce sont des étudiants, mais qui sont hors les murs. Par conséquent, le statut hybride d’être quelque part tout en étant administrativement rattaché à une autre entité peut créer des problèmes administratifs, notamment au cas où un conflit se forme. On ne sait alors pas à qui s’adresser ni quand ni comment. J’ai l’impression que, concrètement, les personnes répondantes ont beaucoup de travail par ailleurs et ne sont pas forcément très disponibles pour cette tâche. D’autre part, je n’ai pas non plus l’impression que les stagiaires eux-mêmes sont informés de leurs droits et des possibilités qu’ils ont lorsqu’un conflit peut éclater.

Pour la question de l’évaluation lorsqu’il y a eu un conflit, la réponse ne me paraît que partiellement satisfaisante. On voit que certaines choses sont mises en place, mais on ne voit pas de quelle manière cela permet d’éviter que les évaluations soient biaisées. Enfin, les contrôles qui ont lieu sont faits de manière assez sporadique, ce qui ne permet pas forcément de déceler toutes les situations problématiques. Je remercie donc le Conseil d’Etat pour ses réponses, mais je ne suis que partiellement satisfaite sur le fond.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

La discussion est ouverte.

Mme Cesla Amarelle — Conseiller-ère d’Etat

Il est vrai que le problème des stages est très vaste et qu’il existe une grande disparité de l’action que nous pouvons avoir à leur sujet dans la mesure où la nature des stages dans le domaine de la formation est très différente en fonction des raisons d’effectuer le stage. Un stage en 10e année, par exemple, n’aura rien à voir avec un stage effectué en maturité professionnelle, ou autre. Il est donc vraiment difficile d’établir un grand état des lieux sur la manière dont on traite les stagiaires et sur le statut du stagiaire de manière générale. C’est la raison pour laquelle nous avons notamment renoncé à produire une brochure d’explication très globale sur le stagiaire dans les lieux de formation. Par contre, l’évaluation et les explications qui vous ont été fournies, qui concernent la plupart du temps la relation entre l’école et les responsables de stages, ainsi que les exigences posées pour les entreprises qui reçoivent des stagiaires ou pour leurs maîtres de stages étaient ce qui nous semblait le plus cohérent à vous donner, plutôt que mentionner, au cas par cas, un certain nombre de situations, ce qui aurait impliqué une casuistique très redondante, ce que nous ne souhaitions pas dans le cadre d’une réponse à une interpellation.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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