21_HQU_109 - Question orale Anne-Laure Métraux-Botteron - Sport, agriculture et aménagement du territoire?.

Séance du Grand Conseil du mardi 14 décembre 2021, point 3.1 de l'ordre du jour

Texte déposé

Depuis quelques années déjà le Lausanne Sport cherche une zone pour pouvoir entraîner ses jeunes sportifs. Cela implique un centre d’entraînement et la création de plusieurs terrains de foot. Ce centre d’entraînement devrait voir le jour dans le Gros-de-Vaud mais la localité définitive n’est pas encore connue. Toutefois, il semblerait que le site d’Assens ait été retenu. Si tel devait être le cas, le centre serait implanté en partie sur de la zone d’utilité publique et en partie sur de la SDA dont une partie est inscrite en surface de compensation écologique. De plus, un verger haute-tige y a été récemment planté.

Au vu de ces différentes interrogations est-ce que le Conseil d’Etat peut nous informer quant au lieu retenu pour ce projet de centre sportif ?

Transcriptions

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Président-e

Département de l’économie, de l’innovation et du sport

Mme Anne-Laure Métraux-Botteron (VER) —

Question orale Anne-Laure Métraux-Botteron - Sport, agriculture et aménagement du territoire ? (21_HQU_109)

Depuis quelques années déjà, le Lausanne Sport (LS) cherche une zone pour pouvoir entraîner ses jeunes sportifs. Cela implique un centre d’entraînement et la création de plusieurs terrains de foot. Ce centre d’entraînement devrait voir le jour dans le Gros-de-Vaud, mais la localité définitive n’est pas encore connue. Toutefois, il semblerait que le site d’Assens ait été retenu. Si tel devait être le cas, le centre serait implanté en partie sur de la zone d’utilité publique et en partie sur de la surface d’assolement (SDA) dont une partie est inscrite en surface de compensation écologique. De plus, un verger haute-tige y a été récemment planté.

Au vu de ces différentes interrogations, est-ce que le Conseil d’Etat peut nous informer quant au lieu retenu pour ce projet de centre sportif ?

M. Philippe Leuba — Conseiller-ère d’Etat

Ce centre d’entraînement représente un projet d’importance pour le sport vaudois en général, pour le football, son club emblématique et la formation de la relève en particulier, raison pour laquelle il a été intégré dans le Plan directeur cantonal. A la demande du LS, en collaboration avec ce dernier et le Département de l’économie, de l’innovation et du sport, la Direction générale du territoire et du logement (DGTL) a identifié plusieurs sites susceptibles de répondre au cahier des charges établi par le club pour ce centre d’entraînement, dans le respect des exigences en matière d’aménagement du territoire.

Lors de la dernière réunion entre les partenaires concernés – LS, DGTL et le département – au printemps de cette année, le LS a fait savoir qu’il hésitait entre deux des sites présentés, parmi lesquels celui d’Assens, et que la préférence finale dépendra en partie de la dimension du projet qui donnait encore lieu à des réflexions à l’interne du club. La pandémie a retardé l’analyse du LS, mais ce dernier m’a indiqué que les deux terrains identifiés restaient d’actualité et qu’il y a toutes les raisons de penser que le futur centre d’entraînement sera construit sur l’un d’entre eux. A partir du moment où la DGTL certifie qu’il n’y a pas d’obstacles en termes d’aménagement du territoire, j’imagine que le Grand Conseil, lequel vient – il y a quelques jours – de montrer son profond attachement au sport dans le cadre du débat budgétaire, s’en réjouira autant que moi.

Mme Anne-Laure Métraux-Botteron (VER) —

De quelle manière les SDA seront-elles impactées dans le projet d’Assens ou dans l’autre ?

M. Philippe Leuba — Conseiller-ère d’Etat

Dans un premier temps, il faudra connaître le site retenu par le porteur de projet. Ensuite, il s’agira de savoir quelle est la dimension de ce centre sportif, celle-ci n’ayant pas encore été arrêtée pour l’instant, et ce, avant d’étudier s’il y a un quelconque empiètement sur des SDA. Il faudra aussi tenir compte du fait que c’est un projet d’importance cantonale, puisqu’il a été inscrit comme tel dans le Plan directeur cantonal et c’est à ce moment que votre question trouvera sa réponse effective. Il n’en demeure pas moins que tous ces éléments sont connus par la DGTL et que celle-ci a confirmé que les deux sites étaient à même d’abriter, sur le plan juridique, une telle infrastructure.

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