24_INT_151 - Interpellation Alberto Mocchi et consorts - Examens de conduite : quelles logiques territoriales ? (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 5 novembre 2024, point 7 de l'ordre du jour

Texte déposé

Le canton de Vaud dispose de quatre sites sur lesquels il est possible de passer des examens de conduite : Aigle, Nyon, Yverdon-les-Bains et Cossonay. Depuis 2015 une bonne partie des examens ont en effet été déplacés du site de la Blécherette au centre TCS de Cossonay, le Conseil d’Etat annonçant à l’époque que ce déménagement était provisoire et limité à quelques années, le temps qu’un nouveau centre du Service des Automobiles et de la Navigation soit construit dans la région lausannoise.  
Sur les 19'519 examens pratiques de conduite passés en 2023 dans notre canton, 11893 l’ont été à Cossonay (61%), 2479 à Nyon (13%), 2098 à Yverdon (10,5%) et 3049 à Aigle (15,5%). Les chiffres des années précédentes montrent une répartition similaire, et donc une charge extrêmement importante portée par le centre de Cossonay par rapport aux trois autres. 
Lors des discussions de 2015 sur le déplacement du Centre de la Blécherette, il avait été annoncé que seule une partie des examens de ce site seraient déplacés à Cossonay, et que d’autres sites monteraient également en puissance. Les chiffres ci-dessus semblent de nature à questionner quelque peu ces affirmations.
Cette très forte charge portée par le site de Cossonay n’est pas sans conséquences pour les communes de la région, essentiellement des villages, qui subissent les nuisances liées au trafic, que ce soit en termes de bruit, de sécurité routière, d’utilisation accrue du réseau routier ou encore de pollution de l’air. 
Au vu de ce qui précède, je souhaite poser les questions suivantes au Conseil d’Etat : 
 

  1. Quelle analyse le Conseil d’Etat fait-il de la répartition des examens pratiques de conduite sur les différents sites cantonaux ? 
  2. Selon quels critères est établie la distribution des examens sur les différents sites ?
  3. Dite répartition pourrait-elle être revue afin d’être rendue plus équitable et rationnelle ? 
  4. Des examens « délocalisés » dans les régions, à l’extérieur des centres homologués, pourraient-ils être organisés afin de limiter les déplacements ? 
  5. Plus généralement, quelles mesures le Conseil d’Etat pourrait-il prendre afin de réduire les nuisances générées par le nombre très important d’examens pratiques de conduite ? 
  6. Des soutiens financiers pourraient-ils notamment être envisagés pour les communes impactées fortement par l’augmentation du trafic lié à ces examens de conduite ? 

 

 

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Pierre FonjallazVER
Rebecca JolyVER
Yannick MauryVER
Pierre WahlenVER
Valérie ZoncaVER
Géraldine DubuisVER
Isabelle FreymondIND
David RaedlerVER
Nathalie VezVER

Documents

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Alberto Mocchi (VER) —

Dans cet hémicycle, nous parlons souvent de la répartition territoriale des services publics. Un domaine, en particulier, mériterait d’être mieux réparti : celui des examens de conduite. Aujourd’hui, en effet, une petite région de notre canton, qui fait partie du Gros-de-Vaud et de la région de Cossonay, étouffe sous les voitures d’auto-école, les examens d’auto-école et les passages de ces véhicules. La commune de Lussery-Villars est fortement impactée, mais il y en a aussi d’autres. Aujourd’hui, plus de 60 % des examens de conduite ont lieu sur le site de Cossonay, contre moins de 15 % à Nyon, à Aigle ou à Yverdon. Nous nous interrogeons sur le mode de répartition de ces examens, d’où cette interpellation qui pose quelques questions au Conseil d’Etat.

M. Jean-François Thuillard (UDC) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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