23_REP_79 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Jean Tschopp et consorts - Crédit Suisse: quelles conséquences après le fiasco ? (23_INT_49).
Séance du Grand Conseil du mardi 7 novembre 2023, point 37 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse. Elle nous ramène au mois de mars – au 19 mars 2023 – et au séisme causé par le rachat de Crédit Suisse (CS), décidé en quelques heures seulement, selon un plan d’urgence qui a suscité – à juste titre – beaucoup de questions et de préoccupations. Mon interpellation se préoccupait évidemment du personnel licencié – plusieurs milliers de collaboratrices et collaborateurs – mais également des petits actionnaires, des petites et moyennes entreprises (PME) du canton, de la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud (CPEV), et encore des contrats de sponsoring, notamment dans le secteur des sports et de la culture. Je remercie donc le Conseil d’Etat pour ses réponses.
S’agissant du personnel licencié, il est difficile d’avoir une vision d’ensemble, mais en tout cas, on peut déplorer les pertes considérables d’emplois causées par une mauvaise gestion. Cela reste, bien évidemment, une source de préoccupation. S’agissant des actionnaires et des petits actionnaires, on voit aussi l’ampleur des dégâts avec la reprise ou le rachat des actions CS, au prix de 22,48 actions CS pour une action UBS, ce qui fait à peine 1 franc par action – 76 centimes exactement – soit des montants infimes ! Là aussi, on mesure l’ampleur des dégâts pour des petits actionnaires qui ne sont pas forcément des gens très fortunés ! Cette ampleur est sans doute moindre, s’agissant de la CPEV et des – sauf erreur – quelque 20 milliards d’avoirs sous gestion. On nous apprend, en effet, que les 4 millions de pertes – 4 millions, quand même – ne représentent que 0,03 % de la performance globale de la CPEV. Cela démontre aussi l’importance de pouvoir diversifier les portefeuilles et les placements.
J’aurais voulu en savoir un peu plus sur le volet événementiel, qui faisait l’objet de ma dernière question. Dans sa réponse, qui date du mois d’août de cette année, le Conseil d’Etat nous expliquait qu’à sa connaissance, il n’y avait pas eu de manifestations sportives dans le canton, ou culturelles au niveau de la Suisse romande, mais ayant des implications pour le canton, dont l’existence aurait été menacée par ces pertes de financement. Trois mois plus tard, j’aurais aimé savoir si le Conseil d’Etat avait plus d’informations à nous donner sur ce sujet, ou sur d’autres éléments en lien avec les questions de l’interpellation.
La discussion est ouverte.
Au sein du Conseil d’Etat, nous suivons régulièrement la situation entre le CS et l’UBS. Je rencontre personnellement les responsables romands assez régulièrement. Pour l’instant, les choses se déroulent sans annonce de licenciement collectif, mais nous suivons cela de près. Concernant votre dernière question qui portait sur l’événementiel, nous n’avons pas d’autres informations que celles que nous avons obtenues au moment de rédiger la réponse.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.