24_HQU_74 - Question orale Théophile Schenker au nom des Vert·e·s - Inondations de Chavornay - quelle stratégie pour limiter les risques de dégâts dus à des crues torrentielles ?.

Séance du Grand Conseil du mardi 11 juin 2024, point 3.10 de l'ordre du jour

Texte déposé

Suite au déluge qui s’est abattu jeudi 30 mai dernier dans la région de Chavornay, le ruisseau des Combes, transformé en véritable torrent, a débordé sur les voies de chemin de fer sur 350 m entre Chavornay et Ependes. Le passage de l’eau sous les voies était largement obstrué par des troncs et branches emportés par la crue. Le trafic ferroviaire a pu être partiellement rétabli le lendemain matin, grâce au précieux travail des ouvriers toute la nuit. Les grandes lignes n’ont été rétablies que le lendemain après-midi, impactant de nombreux pendulaires. A quelques centaines de mètres, c’est le ruisseau de Sadaz qui a inondé un quartier de Chavornay, son passage sous la route également obstrué.

 

L’augmentation de la fréquence d’événements météorologiques extrêmes de ce type est annoncée. Il y a donc lieu de s’assurer qu’en complément d’un curage régulier des emplacements critiques, des mesures d’adaptation soient réalisées dans le but de limiter les risques de dégâts lors de crues torrentielles, étant entendu que le risque zéro n'existe pas.

 

C’est pourquoi je souhaite poser la question suivante: Comment se présente la stratégie du Conseil d’Etat pour limiter les risques de dégâts dus à des crues torrentielles des cours d’eau vaudois ?

Transcriptions

M. Théophile Schenker (VER) —

Question orale Théophile Schenker au nom des Vert·e·s - Inondations de Chavornay - quelle stratégie pour limiter les risques de dégâts dus à des crues torrentielles ? (24_HQU_74)

Suite au déluge qui s’est abattu jeudi 30 mai dernier dans la région de Chavornay, le ruisseau des Combes, transformé en véritable torrent, a débordé sur les voies de chemin de fer sur 350 mètres entre Chavornay et Ependes. Le passage de l’eau sous les voies était largement obstrué par des troncs et branches emportés par la crue. Le trafic ferroviaire a pu être partiellement rétabli le lendemain matin, grâce au précieux travail des ouvriers toute la nuit. Les grandes lignes n’ont été rétablies que le lendemain après-midi, impactant de nombreux pendulaires. A quelques centaines de mètres, c’est le ruisseau de Sadaz qui a inondé un quartier de Chavornay, son passage sous la route étant également obstrué. 

L’augmentation de la fréquence d’événements météorologiques extrêmes de ce type est annoncée. Il y a donc lieu de s’assurer qu’en complément d’un curage régulier des emplacements critiques, des mesures d’adaptation sont réalisées dans le but de limiter les risques de dégâts lors de crues torrentielles, étant entendu que le risque zéro n’existe pas. C’est pourquoi je souhaite poser la question suivante : comment se présente la stratégie du Conseil d’Etat pour limiter les risques de dégâts dus à des crues torrentielles des cours d’eau vaudois ?

M. Vassilis Venizelos (C-DJES) — Conseiller-ère d’Etat

Pour répondre aux deux questions, il convient de préciser que l’événement du 30 mai était exceptionnel tant en termes de pluie que de débit des cours d’eau, ce qui a conduit à des déversements de bois flottants qui ont pu contourner la herse prévue pour les retenir et se diriger vers les voies CFF. Dans les deux cas qui nous occupent, la Direction générale de l’environnement (DGE) a visité les dépotoirs pour les contrôles les 9, 21 et 24 mai. Ils étaient propres et dégagés au moment de l’événement du 30 mai. L’entretien régulier des herses à bois et dépotoirs est de la responsabilité de l’Etat et font l’objet d’une surveillance prioritaire de la DGE. Les cours d’eau concernés par ces événements sont en partie de responsabilité de l’Etat sur la partie corrigée et en partie de responsabilité des communes sur la partie non corrigée, principalement en amont. 

Suite à cet événement exceptionnel, la DGE va analyser si l’entretien régulier des herses à bois et des dépotoirs – responsabilité de l’Etat – ainsi que l’entretien des cours d’eau présents dans les cordons boisés – responsabilité des communes – doivent être évalués et prendre d’éventuelles mesures correctrices. Dans les processus de sécurisation de leur territoire contre les crues et le ruissellement, mais aussi pour améliorer la biodiversité le long des cours d’eau, des analyses sont en cours pour soutenir les communes dans leur responsabilité d’entretien, comprenant également les forêts et cordons boisés. Ces entretiens sont généralement subventionnés à hauteur de 60% par la DGE.

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