24_QUE_27 - Simple question Jacques-André Haury - La lutte pour l'égalité ne justifie-t-elle pas la masculinisation de certains substantifs féminins ?.

Séance du Grand Conseil du mardi 26 mars 2024, point 2.13 de l'ordre du jour

Texte déposé

Dans sa directive sur l’écriture épicène rééditée en 2022, et obligeamment rappelée par la Gazette, Media de la fonction publique vaudoise, dans sa dernière édition, le Conseil d'Etat établit une liste de substantifs masculins appelés à être féminisés.

Il est permis de se demander pourquoi le Bureau de l’Egalité ne s’indigne pas de cette égalité à sens unique. Pourquoi ne traite-t-il pas des noms féminins qui devraient, par réciprocité, être masculinisés quand ils désignent des hommes. Par exemple :

  • Le victime
  • Le recrue
  • Un idole
  • Un vedette
  • Un star
  • Etc.

Je demande donc au Conseil d’Etat s’il ne juge pas opportun de modifier sa directive dans ce sens, avec l’appui du Bureau de l’Egalité.

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