J'ai parfois un comportement violent

Est-ce que mon comportement peut être qualifié de violent ?

Il n’existe pas de portrait type de personne ayant un comportement violent.

La violence domestique touche tous les milieux socio-économiques, quel que soit le statut social, l’orientation sexuelle, l’âge, le niveau de scolarité, la profession ou la religion des partenaires.

Si vous vous demandez si votre comportement peut être qualifié de violent, posez-vous les questions suivantes :

• Est-ce qu’il m’arrive de perdre le contrôle de mes actes quand je suis en colère ?
• Est-ce que j’ai besoin de contrôler mon ou ma partenaire (manière de s’habiller, interactions sociales, accès aux finances, etc.), peu importe la raison ?
• Est-ce qu’il m’arrive d’insulter, de ridiculiser, d’humilier ou de menacer mon ou ma partenaire ?
• Est-ce que je reproduis des comportements violents que j’ai subis plus jeune ?
• Est-ce que vous sentez que votre partenaire a peur de vous ?

Si vous répondez par la positive à l’une ou plusieurs de ces questions, il est possible que vous ayez un comportement violent envers votre partenaire.

Ces comportements sont graves et ont un impact sérieux sur les personnes qui les subissent ainsi que sur les enfants qui en sont témoins. Se rendre compte que l’on a un comportement violent peut provoquer de la résistance et un sentiment de honte, mais sachez cependant que la violence n’est pas une fatalité. D’autres relations sont possibles.

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À qui m’adresser ?

Quelles sont les conséquences légales de mon comportement violent ?

La violence domestique est interdite par la loi, que les partenaires soient mariés/mariées ou non, et que la victime soit une femme ou un homme.

La grande majorité des actes de violence commis dans le couple sont poursuivis et sanctionnés d’office par les autorités, indépendamment d’un dépôt de plainte (plus d’information sur les actes poursuivis d’office et sur plainte).

Selon la gravité des infractions commises, la personne auteure des violences s’expose à des peines allant de l’amende à l’emprisonnement.

Des dispositions de protection des personnes victimes de violence peuvent également s’appliquer, telle que l’expulsion de la personne auteure des violences du domicile commun et l’obligation pour cette dernière de se rendre à un entretien socio-éducatif.