Femmes migrantes victimes de violence domestique
Une campagne de communication met en lumière les mesures de protection
Indépendamment de leur statut de séjour, les femmes victimes de violence domestique peuvent bénéficier, pour elles et leurs enfants, d’un hébergement d’urgence allant jusqu’à 60 jours au Centre MalleyPrairie (CMP), de conseils et d’un accompagnement par le Centre social protestant (CSP), ainsi que d’informations auprès du Service de la Population (SPOP). En effet, leurs craintes de s’adresser à un service ne doivent pas les conduire à continuer à endurer cette violence, qui peut mettre leur vie et celle de leurs enfants en danger.
Le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes du canton de Vaud (BEFH) lance une campagne de communication portant sur ces prestations destinées aux personnes migrantes victimes de violence domestique. Celles-ci disposent de ressources informationnelles restreintes et d’un réseau de contacts souvent peu étendu. Différents supports d’information seront diffusés auprès des professionnels et professionnelles en contact avec les personnes migrantes, et placés dans des lieux à grande fréquentation.
Ces actions s’inscrivent dans le cadre de l’application de la Loi vaudoise d’organisation de la prévention et de la lutte contre la violence domestique (LOVD) et dans la mise en œuvre des exigences de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (dite Convention d’Istanbul). Le Conseil d’Etat s’engage en partenariat avec les institutions de terrain, à renforcer et faire connaître les prestations d’aide aux victimes depuis de nombreuses années. Cette campagne est un jalon supplémentaire pour faire en sorte de briser leur isolement et leur venir en aide efficacement.