31.03.2009

Incendie dans une ancienne ferme à St-Triphon

Peu avant 03h30, un témoin signalait un fort dégagement de fumée à St-Triphon-Gare provenant de la toiture d'une ancienne ferme. Les pompiers sont rapidement intervenus et le sinistre a été maîtrisé vers 06h00. Le propriétaire et son épouse ont été incommodés par la fumée. Une enquête pénale a été ouverte et les investigations sont en cours afin de déterminer les causes du sinistre.

Mardi 31 mars 2009, peu avant 03h30, un incendie s'est déclaré à St-Triphon-Gare dans une ancienne ferme. A leur arrivée sur les lieux, les sapeurs pompiers ont constaté qu'une grande partie de la bâtisse était la proie des flammes. Dans le garage se trouvaient des tonneaux contenant du mazout, 500 à 600 pneumatiques, des bonbonnes de gaz et des véhicules de collections, dont plusieurs ont été totalement détruits ou endommagés. Le propriétaire et son épouse ont été incommodés par la fumée. Transportés par une ambulance du CSU Chablais à l'hôpital de Monthey, ils ont regagné leur domicile dans la matinée. Le sinistre a été maîtrisé vers 06h00 et l'ancienne ferme est complètement détruite.

Ce sinistre n'a pas fait d'autre blessé et a été combattu par les pompiers des Services de défense et incendie des Salines, d'Aigle et de Rennaz-Villeneuve avec 54 sapeurs et 14 véhicules. Le trafic ferroviaire n'a pas été interrompu. La route principale a été totalement fermée à la circulation jusqu'à 05h00. Des restrictions de circulation sont toujours en vigueur à St-Triphon-Gare. La gendarmerie a engagé 3 patrouilles du Centre d'intervention régional de Rennaz et du poste d'Aigle, avec 6 hommes.

Le Juge d'instruction de l'arrondissement de l'Est vaudois a ouvert une enquête pénale. Le groupe incendie de la police de sûreté et de l'identité judiciaire ont été chargés des investigations afin d'en déterminer les causes.


La police interpelle un citoyen ayant exhibé une arme à Founex

Mardi matin, la Police cantonale a interpellé un citoyen allemand résidant à Founex ayant fait l'objet d'un article dans le quotidien "Le Blick" où il exhibe une arme dans la rue. Entendu par les gendarmes du poste de Coppet, cet homme de 44 ans fait l'objet d'une procédure pour provocation publique au crime ou à la violence et d'infraction à la Loi sur les armes. Il a été relaxé au terme des opérations et la police a saisi une arme factice.

Mardi 31 mars 2009, à 08h40, les gendarmes du poste de Coppet ont interpellé un citoyen allemand de 44 ans domicilié chez son amie à Founex. Cet homme a paru dans plusieurs articles de presse lundi et mardi, exhibant une arme de poing et déclarant "Etre prêt à tout" pour lutter contre les cambrioleurs. Renseigné lundi dans la journée, le Juge d'instruction de l'arrondissement de La Côte, à Morges, a ouvert une enquête pénale et a ordonné l'interpellation de cet individu mardi matin.

Entendu par les gendarmes, cet homme a reconnu avoir organisé des patrouilles dans son quartier à deux reprises, toutefois sans être armé et en minimisant les faits relaté par les médias. Dans le cadre du reportage, il a posé avec une arme factice mise à sa disposition par un de ses voisins. Il s'agit d'une copie conforme d'un revolver, calibre 357 magnum, fonctionnant avec une cartouche de gaz et des plombs de 4,5 mm. Cette arme, retrouvée au domicile de son propriétaire, a été saisie par la police. Cet homme a précisé qu'il ne se trouvait que très rarement à Founex, étant officiellement domicilié en Allemagne et se déplaçant régulièrement hors de Suisse pour des raisons professionnelles. L'enquête a permis d'établir qu'il n'est au bénéfice d'aucun permis d'achat ou de port d'arme.

Le Juge d'instruction de service a ouvert une procédure pour provocation publique au crime ou à la violence au sens de l'article 259 du Code pénal et pour infraction à la Loi sur les armes, art. 33 al. 1, soit port d'arme prohibé. Cet homme est connu des services de police pour avoir participé à plusieurs bagarres et altercations. En raison de son comportement, il risque une mesure d'interdiction d'entrer en Suisse. Au terme des investigations, il a été relaxé.

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