07.02.2008
Agression à main armée à Chavannes-de-Bogis - Appel à témoin
Deux individus ont perpétré une agression à main armée à l'office postal de Chavannes-de-Bogis vers 07h00 puis ont quitté les lieux à bord d'un véhicule. L'important dispositif policier mis en place n'a pas permis pour l'instant d'interpeller les auteurs. Personne n'a été blessé. Seule une personne choquée a été prise en charge par un médecin.
Jeudi 7 février 2008, vers 07h00, deux individus armés ont menacé une employée de la poste qui arrivait sur son lieu de travail. A l'entrée de service, ils l'ont bousculée et ont pénétré avec elle dans l'office. Une fois à l'intérieur, les malfrats ont menacé les quatre autres employés déjà présents et se sont fait remettre de l'argent. Après avoir fait coucher les employés au sol, les inconnus ont quitté les lieux au moyen d'une voiture de tourisme qu'ils ont abandonnée dans un champ en l'incendiant. Ensuite, ils ont quitté l'endroit vraisemblablement à bord d'une Audi RS4 de couleur noire, immatriculée à Genève.
Personne n'a été blessé lors de cette agression. Les victimes ont été choquées, plus particulièrement une employée qui a été vue par un médecin. Ces personnes ont été informées des dispositions de la loi sur l'aide aux victimes d'infractions (LAVI).
Ces individus correspondent aux signalements suivants :
deux inconnus de type maghrébin qui s'exprimaient en français. Ils étaient vêtus d'habits foncés et portaient chacun une arme de poing;
1) un inconnu, 28 à 30 ans, 180 cm environ, cheveux courts et moustache, de corpulence athlétique;
2) un inconnu, 25 ans environ, 165 à 170 cm de corpulence normale. Portait une cagoule.
Un important dispositif a été mis en place par la Police cantonale vaudoise. Plusieurs patrouilles du centre d'intervention de Bursins, une équipe de la brigade canine et des patrouilles des polices municipales de la Côte ont participé aux recherches, qui n'ont pas permis d'interpeller ces deux individus.
La Police nationale française, la gendarmerie nationale, le corps des gardes frontières ainsi que la police cantonale genevoise ont collaboré à ces recherches.
L'enquête est menée par les inspecteurs de la division criminelle, du groupe judiciaire de Nyon et de l'identité judiciaire de la police de sûreté.
Le Juge d'instruction de l'arrondissement de la Côte a ouvert une enquête pénale.
Les personnes susceptibles de fournir des renseignements au sujet de cette agression sont priées de prendre contact avec les enquêteurs de la police de sûreté au numéro de téléphone 021 644 44 44 ou avec le poste de police le plus proche.
La Police cantonale intervient dans un salon de massage à Roche
Mercredi après-midi, des inspecteurs de la Police cantonale vaudoise sont intervenus pour un contrôle de police dans les locaux d'un salon de massage à Roche. Parmi les 14 hôtesses du club, 12 femmes n'avaient pas d'autorisation de travail dont 6 étaient également en situation irrégulière dans notre pays. Le gérant du club et les femmes en infraction ont été dénoncés à la justice pour violation de la Loi fédérale sur les étrangers et de la Loi sur la prostitution.
Mercredi 6 février 2008, dès 14h30, 12 inspectrices et inspecteurs de la police de sûreté vaudoise ont effectué un contrôle dans les locaux d'un salon de massage à Roche. Les policiers ont interpellé et contrôlé les 14 hôtesses présentes. Plusieurs femmes ont déclaré s'adonner à la prostitution dans ce club géré par un Suisse de 59 ans domicilié à Aigle. Cet homme louait également à ces femmes deux appartements, dans la commune de Roche, où elles logeaient durant leur séjour.
Les premiers contrôles ont permis d'établir que ces femmes âgées de 21 à 39 ans, sont originaires de Roumanie, Bulgarie, France, Croatie, Nigeria et Espagne. 12 d'entre elles n'ont aucune autorisation de travail en Suisse dont 6, provenant d'Etats n'appartenant pas à l'Espace Schengen, étaient également en situation irrégulière dans notre pays.
Le directeur du club, ainsi que les femmes, ont été dénoncés à la justice pour infraction à la Loi fédérale sur les étrangers et à la Loi sur la prostitution. En raison des infractions répétées commises par le directeur du club depuis l'intervention de la police en mai 2007, la Police cantonale vaudoise a décidé de la fermeture immédiate du salon de massage en application de la Loi sur la prostitution. Le dossier a été transmis à la Police cantonale du commerce pour la suite de la procédure et à l'office d'information pénal de l'Est vaudois à Vevey.
Le 2 mai 2007, la Police cantonale avait procédé à un contrôle dans le même établissement. A cette occasion, les policiers avaient constaté que 15 femmes s'adonnant à la prostitution n'étaient pas au bénéfice d'une autorisation de séjour et que le registre du salon de massage n'était pas à jour. Ces infractions avaient été dénoncées à la justice et le Juge d'instruction avait ouvert une enquête pénale.