Délit de chauffard à Assens

- Catégorie : Ministère public

Samedi 5 août 2023, en début de soirée, un automobiliste a été flashé à 180 km/h au lieu de 80 km/h sur la route d’Echallens, à Assens. Le conducteur, un Suisse de 24 ans, s’est vu retirer son permis de conduire. La police cantonale vaudoise rappelle aux usagers que la vitesse inadaptée est l’une des causes principales des accidents de la circulation faisant des victimes.

Samedi 5 août 2023, vers 19h00, lors d’un contrôle effectué sans poste d’interception, un opérateur radar de la Police cantonale a constaté la vitesse excessive d’un automobiliste sur la route d’Echallens, à Assens. Le conducteur, un ressortissant suisse domicilié dans le canton de Vaud, roulait au volant de sa voiture à 180 km/h (175 km/h après déduction de la marge de sécurité) au lieu des 80 km/h autorisés à cet endroit. 

Contacté téléphoniquement, puis interpellé un peu plus tard par une patrouille de gendarmerie, ce conducteur a été acheminé au Centre de la Blécherette, où il a été auditionné en présence d’un avocat. Il s’est vu retirer son permis de conduire. Le Ministère public a été renseigné et la procureure de service a ouvert une procédure pénale. Son véhicule n’a pas été saisi.

La police cantonale vaudoise rappelle que la vitesse inadaptée reste une des causes principales des accidents faisant chaque année des victimes. Les usagers sont invités à respecter les vitesses maximales autorisées et à adapter la vitesse aux conditions de la route, ceci afin d’éviter les accidents et la mise en danger d’autrui.

Selon les dispositions « via sicura » entrées en vigueur le 1er janvier 2013, il y a délit de chauffard lorsque la vitesse maximale autorisée a été dépassée :

  • d'au moins 40 km/h sur les tronçons limités à 30 km/h ;
  • d’au moins 50 km/h sur les tronçons limités à 50 km/h ;
  • d'au moins 60 km/h sur les tronçons limités à 80 km/h ;
  • d'au moins 80 km/h sur les tronçons où la limite est fixée à plus de 80 km/h.

Le délit de chauffard est passible d'une peine privative de liberté d'un à quatre ans, d’un retrait du permis de conduire d’au moins deux ans, sans compter la confiscation du véhicule utilisé qui peut être prononcée par l’autorité de jugement.

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