REP_686075 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Yvan Pahud - L'écologie extrême veut-elle la peau de la biodiversité et interdire l'accès à nos forêts ? (19_INT_424).
Séance du Grand Conseil du mardi 24 novembre 2020, point 16 de l'ordre du jour
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie la conseillère d’Etat et ses services pour les réponses apportées à cette interpellation ; je ne reviendrai pas sur la partie du Bois de Chênes. Je me permets une remarque au point 2 concernant l’entretien des marais, puisque dans sa réponse, l’Office fédéral de l’environnement notait que l’embuissonnement progresse dans deux tiers environ des bas marais, et que ce processus est particulièrement marqué en altitude. J’avais évoqué dans l’interpellation le haut-marais de la Braconne qui s’embuissonne fortement, bientôt totalement recouvert d’arbres. L’année passée, des travaux ont dû être entrepris à l’aide d’un hélicoptère pour exploiter ces bois, alors que par le passé, il y a 40 ans, avant que ce soit complètement fermé, le bétail pâturait de manière peu intensive, et cela permettait de limiter l’embuissonnement : une formule « donnant-donnant » entre la nature et le bétail ; cela fonctionnait bien. Maintenant que nous avons voulu complètement interdire l’accès au bétail à ce site, nous devons procéder à des coupes extrêmement fortes et recourir à des hélicoptères. Peut-être, faut-il aussi réfléchir à remettre un peu de bétail dans ces parties, car il mange les pousses de sapin ou de bouleau, et ainsi nous n’aurons pas besoin d’intervenir avec de lourds moyens.
Retour à l'ordre du jourLa discussion n’est pas utilisée.
Ce point de l’ordre du jour est traité.