23_REP_75 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation David Raedler et consorts au nom Les vert.e.s vaudois.e.s - Les travaux de la Gare de Lausanne dépassent le quart d’heure vaudois : quelles mesures sont prévues pour éviter que la mobilité dans son ensemble n’en souffre ? (23_INT_45).

Séance du Grand Conseil du mardi 23 janvier 2024, point 24 de l'ordre du jour

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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. David Raedler (VER) —

Je remercie le Conseil d'Etat pour sa réponse à cette interpellation qui concernait les retards liés à la gare de Lausanne. Le constat du Conseil d'Etat est le même que le nôtre : c'est un énorme problème qui n'est dû ni au canton ni aux communes, mais à l'échelon fédéral. On craint concrètement des effets délétères sur la mobilité vaudoise à long terme – on parle ici de 10 à 15 ans. Il est rassurant de voir que le Conseil d'Etat prend la question à cœur et va examiner les différents moyens de tempérer ces effets, notamment en renforçant d'autant plus la gare de Renens. C'est un travail qui est « tri-têtes », entre communes, canton et Confédération, par le biais de la task force et des réunions qui se tiennent. J’ai un seul vœu à formuler, c'est que le trafic ferroviaire et les transports publics n'en souffrent pas et se voient au contraire renforcés par, peut-être, une double desserte Lausanne-Renens à quasi-égalité. C'est quelque chose qui rentrerait dans les voies des CFF et dans l'optique du canton.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

La discussion est ouverte.

M. Guy Gaudard (PLR) —

Je décline mes intérêts : je suis lausannois. Bien que ce projet soit fédéral, cantonal, voire communal, il faut rappeler que, depuis des dizaines d'années, il traîne et s'allonge. Mais ce n’est la faute de personne ! Que d'incompréhension de la part du public et des usagers ! Il faut peut-être se dire que, depuis sa phase initiale, les plans ont changé. Ce ne sont peut-être plus les mêmes collaborateurs. Certains ont peut-être même été remplacés. Mais depuis le projet initial, on sait que tout n'a pas été fait correctement, et ce, dans plusieurs secteurs. Mais on ne peut pas dire que la ville de Lausanne s'est vraiment inquiétée du retard dans l'échéancier des travaux. Sa principale préoccupation a été de paralyser le périmètre de la place de la gare, de déplacer la zone de taxis, d'éloigner les zones de dépose des usagers du rail, d'aménager une patinoire, un terrain de pétanque, de faire une terrasse avec palmiers, de perturber le plus possible le trafic individuel motorisé et le public. Il faut se rappeler du temps où le municipal PLR Olivier Français gérait les travaux, l'urbanisme et la mobilité. On n'a jamais vécu une telle gabegie structurelle. La capitale vaudoise arrive à castrer le trafic en ville de Lausanne, à étaler le traitement des permis de construire, à supprimer des milliers de places de parc, etc. Ce qui se passe mériterait des sanctions, rien que pour le chaos que certains municipaux ont créé à la gare de Lausanne. Merci à mon collègue Raedler pour son interpellation, mais il y a bien longtemps que la mobilité lausannoise souffre de l'incompétence de certains secteurs publics ou de ses services. L'interpellation aurait dû s'appeler « Halte au chaos en matière de mobilité lausannoise » et je me serais chargé de lui faire pas mal de publicité. On peut dès lors se demander si une mise sous curatelle de la capitale vaudoise ne devrait pas être mise à l'ordre du jour.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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