20_REP_15 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'Interpellation Stéphane Rezso - Télé- travail : quelles déductions fiscales sont encore possibles ? (20_INT_504).

Séance du Grand Conseil du mardi 8 décembre 2020, point 15 de l'ordre du jour

Documents

• Texte adopté par CE - publié

Transcriptions

Je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse rapide. Le télétravail s’est imposé brutalement au mois de mars de cette année, et les entreprises ont agi dans l’urgence, parfois sans grande préparation. Des routines se sont ensuite imposées, des modèles convenant aux collaboratrices et collaborateurs se sont progressivement mis en place. La situation est extrêmement difficile pour beaucoup d’entreprises, le télétravail n’étant pas adapté à tous ni à chaque poste, même si cela est encore actuellement recommandé, voire presque rendu obligatoire par la Confédération et le canton.

A la fin du mois de décembre, les employeurs et les entreprises vont devoir établir des certificats de travail pour leurs collaboratrices et collaborateurs. La réponse du Conseil d’Etat clarifie la situation et permet aux chefs d’entreprise de prendre les dispositions nécessaires. Ces lignes directrices rendent les choses plus claires.

La discussion est ouverte.

Sans vouloir procéder à un laïus sur la question du télétravail, j’ai néanmoins eu l’occasion de signer, il y a quelques jours, un arrêt de télétravail pour recommander le travail « tout court », en présentiel. Il faut imaginer que pour un certain nombre de nos concitoyens, le télétravail imposé manu militari représente une charge psychologique non négligeable. Je romps ainsi une lance pour qu’un « bon » télétravail puisse être accompli, qu’il soit utile, mais ne soit pas absolument imposé, et pour que les personnes qui se retrouvent chez elles, isolées, et limitées au télétravail et n’ayant que très peu de contacts extérieurs finissent par ne plus du tout supporter ce COVID et tombent tout simplement malades. Au moment où nous nous rendons compte que cette épidémie a des retentissements psychologiques certains, je remercie chacun, dans ce canton, de réfléchir à deux fois : il est des forces de travail que l’on peut garder chez soi et d’autres qu’on garde en entreprise. Imposer le télétravail envers et contre tout ne témoigne pas d’une grande empathie face aux employés.

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.