REP_648302 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Stéphane Montangero et consorts - Boissons énergisantes : leur "effet cocktail" est-il une "bombe à retardement sanitaire" pour notre société ? (18_INT_114).
Séance du Grand Conseil du mardi 16 février 2021, point 9 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourEn parlant de bombe à retardement, il est clair qu'en traitant ce texte aujourd'hui alors que le Conseil d'État, que je remercie pour sa réponse, avait répondu en juin 2018 — il s'agissait d'une réponse rapide, puisque le texte avait été déposé en début d'année — et malgré le fait que certains objets portés à notre ordre du jour peuvent prendre du retard, on est pile dans l'effet retardement... Je souhaite remercier chaleureusement le Conseil d'État pour cette réponse complète et qui explicite de manière détaillée la thématique des dangers de ces boissons dites énergisantes et autres shots du même type. Le Conseil d'État a effectué un excellent travail, très instructif.
Depuis 2018, plusieurs canettes ont dû être vendues et bues. Dans son texte, le Conseil d'État annonçait quelques mesures, notamment en termes d'informations et de monitorage. Je souhaite savoir s'il pourrait nous renseigner sur l'évolution du dossier. En outre, je pense surtout aux informations concernant ce qui se passe au niveau fédéral, soit de l'Office des affaires vétérinaires et alimentaires (OSAV), et des cautèles que la Confédération pourrait mettre pour limiter les risques de dommages collatéraux du Cassis de Dijon, puisqu'il s'agit de l'objet de notre combat et qu'il illustre la manière dont un système peut s'emballer. En effet, face à des permissions dans d'autres pays, certaines mesures préventives ont été réduites à néant.
La discussion est ouverte.
Je souhaite apporter quelques éléments à M. le député Montangero. Comme vous le savez, dans les nouveautés en lien avec ce dossier, ma collègue Mme Amarelle, cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture a pris la décision, en septembre 2019, d'interdire la vente de boissons énergisantes dans les distributeurs du secondaire II, à partir de janvier 2020. En ce qui concerne d'autres mesures telles que la limitation de l'âge ou de publicité, des réflexions sont encore en cours, suite aux conclusions d'une étude financée par la Commission de promotion de la santé et de lutte contre les addictions (CPSLA) publiée en février 2020. S'agissant du niveau fédéral, à ma connaissance, il n'y a pas d'éléments nouveaux. Toutefois, nous ne manquerons pas de vous transmettre toutes nouvelles informations.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.