25_HQU_23 - Question orale Graziella Schaller - Pourquoi le département ne met-il pas en avant le service d'urgences à domicile de DOCADOM, en particulier en cas de saturation des urgences?.
Séance du Grand Conseil du mardi 11 mars 2025, point 7.11 de l'ordre du jour
Texte déposé
Lorsque les urgences sont saturées, le département invite à s'adresser à son médecin traitant ou au pédiatre. Il rappelle que les pharmacies peuvent également apporter des conseils, et qu'on peut recourir aussi à la Centrale téléphonique des médecins de garde. Évidemment qu'il y a toujours le 144 pour les urgences vitales.
Cet hiver, des opérations ont été reportées en raison d'une surcharge.
Or, depuis 2023, il existe une offre d'urgence dont le département pourrait parler et qu'il pourrait proposer comme complément des services d'urgence: il s'agit de DOCADOM, sur la région Lausannoise, qui permet de faire venir des médecins à domicile, 24/24 H 24h, et 7/7 jours. Ce service est remboursé par les assurances, et est assuré par des médecins qualifiés.
Transcriptions
Département de la santé et de l’action sociale
Question orale Graziella Schaller – Pourquoi le département ne met-il pas en avant le service d'urgences à domicile de DOCADOM, en particulier en cas de saturation des urgences ? (25_HQU_23)
Lorsque les urgences médicales sont saturées, le département invite à s'adresser à son médecin traitant ou au pédiatre. Il rappelle que les pharmacies peuvent également apporter des conseils et qu'on peut aussi recourir à la Centrale téléphonique des médecins de garde. Pour les urgences vitales, il y a toujours le 144. Chaque année, des dizaines d’opérations sont reportées en raison de surcharge.
Or, depuis 2023, il existe une offre d'urgence dont le département pourrait parler et qu'il pourrait proposer comme complément des services d'urgence : il s'agit de DOCADOM, sur la région lausannoise, qui permet de faire venir des médecins à domicile, 24/7. Ce service est remboursé par les assurances et est assuré par des médecins qualifiés.
Dans l'intérêt de la population, il me semble que le canton devrait avoir à cœur de proposer toutes les alternatives et solutions utiles, publiques et privées. D'où ma question : pour quelle raison le département ne met-il pas en avant le service d'urgence à domicile de DOCADOM, en particulier en période de saturation des urgences ?
Retour à l'ordre du jourLe Département de la santé et de l'action sociale sensibilise régulièrement la population à l'importance de consulter son médecin traitant, de se rendre en pharmacie ou d'appeler la Centrale téléphonique des médecins de garde (CTMG), avant de se présenter aux urgences hospitalières en cas d'urgence non vitale. Il organise, en suppléance à la première ligne de soins, le dispositif cantonal des urgences communautaires. Ce dispositif comprend la CTMG, la garde médicale, les équipes mobiles d'urgence, ainsi que les gardes effectuées par les pharmaciens, ainsi que par des médecins-dentistes sur l'ensemble du territoire vaudois.
En fonction de critères de tri déterminés de manière objective, la CTMG oriente ensuite les personnes concernées vers la solution la plus adaptée. La garde médicale repose sur l'engagement de médecins indépendants et d'acteurs du secteur privé, parmi lesquels DOCADOM. Toutefois, le département ne peut, pour des raisons évidentes, ni recommander ni mettre en avant certains acteurs spécifiques qui, il faut le dire, sont fort nombreux sur l'entier du territoire. Le rôle du département est d'organiser et de coordonner le dispositif des urgences, tout en veillant à la mise en œuvre de la garde médicale et au respect des conditions établies.