21_INT_8 - Interpellation Muriel Thalmann et consorts - Les bibliothèques scientifiques suisses en réseau : la BCU laissée à l'écart de cette révolution technologique ? (Pas de développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 19 janvier 2021, point 9 de l'ordre du jour
Texte déposé
La plateforme Swisscovery a été mise en fonction début décembre 2020 : ce premier réseau national de bibliothèques rassemble les catalogues de plus de 470 bibliothèques scientifiques suisses, le Swiss Library Service Platform (SLSP) ; il réunit des bibliothèques qui ont non seulement un caractère scientifique mais qui accueillent aussi un plus large public, comme c’est le cas pour la Bibliothèque cantonale universitaire (BCU).
D’autres bibliothèques vont se joindre progressivement aux 470 bibliothèques déjà affiliées – comme celles des universités de Bâle, Berne, Fribourg, Genève, St-Gall, Zurich, l'EPFL et de nombreuses hautes écoles ; on parle par exemple des bibliothèques de l'administration fédérale ou de la Bibliothèque nationale.
La création de ce réseau national permet de mettre fin à la cohabitation de nombreux réseaux régionaux parallèles et ouvre la possibilité de prêts de livres dans toute la Suisse, une aubaine pour nos chercheurs et nos scientifiques qui bénéficient ainsi d'une amélioration de leurs conditions de travail, mais aussi pour le large public.
Selon un article du Temps, paru le 7 décembre et intitulé « Petite révolution pour les bibliothèques suisses », la BCU-Lausanne semble faire cavalier seul ; sa directrice indique qu’elle aurait l'intention de « travailler ensemble » et que « cette intégration pourra prendre plusieurs formes », ce qui semble indiquer qu’elle n’a pas l’intention de rejoindre ce réseau.
La BCU-Lausanne, qui a récemment mis en place son propre système Renouvaud qui intègre les bibliothèques scolaires du Canton, semble donc se mettre en marge d'une "plateforme de service de nouvelle génération, unique et nationale, qui permet d'accéder aux ressources papier et électronique et qui ouvre une possibilité de prêt à travers toute la Suisse" et se priver ainsi d’une occasion unique.
Cette position est difficile à comprendre de la part d’une bibliothèque cantonale et universitaire.
Au vu de ce qui précède, j'ai l'honneur de poser les questions suivantes au Conseil d'Etat :
- Pour quelle raison la BCU-Lausanne n'a-t-elle pas rejoint ce réseau national suisse des bibliothèques scientifiques, qui présente des avantages certains pour une bibliothèque à vocation universitaire ?
- La BCU-Lausanne a-t-elle l'intention de rejoindre rapidement ce réseau? Dans l'affirmative dans quels délais ?
Je remercie le Conseil d'Etat pour ses réponses.
Conclusion
Ne souhaite pas développer
Liste exhaustive des cosignataires
Signataire | Parti |
---|---|
Valérie Induni | SOC |
Cendrine Cachemaille | SOC |
Alice Genoud | VER |
Sylvie Pittet Blanchette | SOC |
Léonard Studer | |
Delphine Probst | SOC |
Graziella Schaller | V'L |
Jean-Claude Glardon | SOC |
Hadrien Buclin | EP |
Isabelle Freymond | IND |
Sébastien Cala | SOC |
Muriel Cuendet Schmidt | SOC |
Didier Lohri | VER |
Cloé Pointet | V'L |
Pierre Zwahlen | VER |
Sébastien Pedroli | SOC |
Séverine Evéquoz | VER |
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourRetour à l'ordre du jourL’auteure n'ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.