21_INT_19 - Interpellation Philippe Vuillemin - Médecins d'instituions d'handicapés, médecins d'EMS, quid de la relève ? (Développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 16 février 2021, point 3 de l'ordre du jour
Texte déposé
Plusieurs institutions pour handicapés de notre canton,ont attiré notre attention sur la grande difficulté qu'il y a, de trouver des médecins acceptant de travailler pour elles et d'assurer ainsi les soins auxquels leurs pensionnaires ont droit.
Bien qu'un peu moins aigue, la problématique des EMS dans certaines régions de notre canton est la même.
On peut évidemment compter sur les médecins près de la retraite ou fraichement retraités, mais dans 5 ans, cela ne sera probablement plus le cas.
Beaucoup de temps à déjà été perdu, il y a donc une certaine urgence.
C'est pourquoi nous souhaitons poser aux Conseils d'Eta les questions suivantes :
1.Comment le Conseil d'Etat apprécie-t-il la situation actuelle en matière de soutien médical dans les instituions cités ci-dessus?
2.A-t-il fait des démarches auprès de la Société vaudoise de médecine et de de ses groupements d'activités concernés ? et si oui lesquels, avec quel résultats ?
3.A-t-il fait des démarches auprès de FEDEREMS,HEVIVA, AVOP et si oui, lesquels, avec quels résultats.
4.Quel rôle pourrait jouer UNISANTE pour contribuer à résoudre le problème ?
Je remercie le Conseil d'Etat pour ses réponses.
Conclusion
Souhaite développer
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourMon interpellation se veut un coup de projecteur sur la difficulté de trouver une relève des médecins, pour les institutions de handicapés et, dans un degré moindre, pour les établissements médicosociaux (EMS). Il faut trouver des solutions pour que les médecins reviennent travailler dans les institutions pour handicapés, en sachant bénéficier de leur savoir, en les mettant en valeur et, cas échéant, en sachant les rétribuer et les soutenir. Cela commence à se faire pour les médecins qui pourraient venir en EMS, que l’on valorise mieux dans leurs tâches et leur soutien financier, même s’il reste du travail à faire. Une relève dans ces deux milieux ne se prépare pas toute seule, or il commence à y avoir urgence, car les médecins qui y travaillent sont souvent de la même génération que votre serviteur. Dès lors, je pose les quatre questions suivantes au Conseil d’Etat :
1. Comment apprécie-t-il la situation actuelle en matière de soutien médical dans les institutions précitées ?
2. Fait-il des démarches auprès de la Société vaudoise de médecine et de ses groupements d’activité concernés pour trouver des solutions ?
3. Fait-il ces mêmes démarches auprès de la Fédération patronale des EMS vaudois (FEDEREMS), l’Association vaudoise des institutions médico-psycho-sociales (HévivA), l’Association vaudoise des organisations privées pour personnes en difficultés (AVOP) et Insieme ?
4. Quel rôle pourrait jouer Unisanté pour contribuer à résoudre le problème ?
Retour à l'ordre du jourL’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.