21_INT_150 - Interpellation Didier Lohri - Méga-Saute-mouton Morges - Allaman (Développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 23 novembre 2021, point 9 de l'ordre du jour
Texte déposé
Pour la Métropole lémanique, la réalisation d’une nouvelle ligne ferroviaire Lausanne-Genève est indispensable et urgente.
Les Conseils d’Etat genevois et vaudois ont communiqué très rapidement le remède à apporter pour tenter de résoudre cette problématique des pannes à répétition.
Le texte rappelle les règles et l’orientation indiquée par les 2 cantons.
A la lecture du communiqué, les conseils d’Etat préconisent une seule et unique piste.
« … la solution en retenant dans le cadre de la prochaine étape d’aménagement PRODES 2035 la réalisation d’un tunnel à double voie entre Morges et Allaman, première phase de la future ligne. Son intention actuelle de réaliser au coup par coup des bouts de troisième, puis de quatrième voie dans le même secteur pour résoudre les problèmes de capacité, n’est pas une solution fiable et durable. »
Ainsi ai-je l’honneur d’interpeller le Conseil d’Etat Vaudois sur les éléments suivants.
- Est-ce que pour accélérer les démarches avec la Confédération, les cantons sont prêts à préfinancer les études comme les agglomérations suisses alémaniques l’avaient fait pour les RER ?
- Est-ce que la proposition de la construction d’un tunnel, dans le même secteur que les lignes actuelles, découle d’une étude menée au niveau de la Confédération ou est-ce une idée des cantons ?
Les réseaux de télécommunications sont maillés aux moyens de connexions physiques bien distinctes afin de diminuer le risque de perturbations dû à l’affaiblissement de terrains dans un même secteur ou autres accidents de pelles mécaniques arrachant toutes les lignes par exemple.
Découlant de cette pratique, la concentration des liaisons sur l’arc lémanique n’est pas idéale. Un parcours de délestage devrait être étudié et désengorgeant les centres villes de bus amenant la population de la périphérie aux gares.
- Est-ce que le Conseil d’Etat possède ou à réaliser une étude en donnant une mission d’éviter l’axe du bord du lac pour relier Lausanne à Genève ?
- Est-ce que le Conseil d’Etat peut préfinancer une étude offrant un parcours de délestage à l’axe Morges – Allaman en utilisant les trains régionaux du BAM et du Nyon-St-Cergue ? (L'idée serait de relier par petites étapes les jonctions, entre imaginons Yens via Aubonne, Gimel et Arzier-le Muids offrant la possibilité aux habitants de rester sur le Jura sans descendre en plaine pour remonter)
- Peut-on étendre cette vision entre le BAM et le Nord Vaudois en liant l’Isle via La Sarraz et Eclépens ?
En vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à cette interpellation dont le principe date du siècle passé (1916).
Conclusion
Souhaite développer
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourLe sujet de cette interpellation est à nouveau d’actualité, puisque je crois que, dans ma famille, en 1898, une personne avait imaginé relier le Nyon-St-Cergue jusqu’à Gimel.
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Le problème est le suivant : comme par miracle, on va axer tout sur la métropole lémanique au bord du lac, alors que l’on sait que les réseaux de communication, par exemple, n’utilisent pas tous le même câble pour faire de la redondance. Si l’on veut éviter d’avoir des pépins, il faut avoir une ligne complètement distincte. En 1898, vous aviez un projet qui reliait le Bière-Apples-Morges (BAM), à la hauteur de Bière, pour venir idéalement à Gimel et revenir sur le Nyon-St-Cergue. Cet axe jurassien pourrait très bien être étudié et placé dans un projet de 2050. En effet, voir les gens du Pied du Jura prendre des bus articulés pour descendre sur Nyon ou Aubonne ou ailleurs, avant de remonter ensuite – une simple redondance peut-être – offrirait une voie différente dans certains cas catastrophiques, plutôt que d’amener tous les bus à Morges pour transporter les gens. De nos jours et pour affronter le XXIIe siècle, il faudrait peut-être imaginer construire de nouvelles voies ferroviaires.
Retour à l'ordre du jourL’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.