20_INT_40 - Interpellation Claire Attinger Doepper et consorts - Que fait le Canton de Vaud pour évacuer toutes traces de plomb sur les sols ? (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 3 novembre 2020, point 19 de l'ordre du jour

Texte déposé

La teneur en plomb des sols est inquiétante notamment sur les surfaces fréquentées par les enfants. L’ingestion de cette substance par des enfants en bas âge peut provoquer des dégâts sur leur santé. Le CF tente d’abaisser le niveau des valeurs de plomb à 300mg/kg ( à ce jour la tolérance est de 1000milligrammes par kilo en terre). La valeur des surfaces fréquentées par les jeunes enfants devraient être assainies.

 

Le Matin dimanche du 25 octobre 2020  s’en fait l’écho et nous informe que le Canton de Vaud  s’est opposé au projet fédéral mis en consultation contrairement à d’autres cantons romands comme le Jura, le Valais ou encore Neuchâtel.

 

Il semble que cette opposition n’exprime pas une position de principe mais plutôt des questions sur la procédure ou les responsabilités.

Cela étant, les familles vaudoises font confiance de manière globale aux collectivités publiques lorsqu’elles accompagnent leurs enfants jouer sur les places de jeux par exemple.

 

J’ai dès lors l’honneur de demander au CE de nous tenir informé de l’évolution qu’il compte donner à ce dossier en répondant notamment aux questions soulevées  ci après :

 

·        Qu’en est-il des sols de notre canton ?

·        Connaît - on l’ampleur des  surfaces polluées  par le plomb?

·        Qu’entend proposer le CE en matière d’assainissement de ces surfaces ?

 

 

Lausanne, le 25 octobre 2020                              Claire Attinger  Doepper   

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Amélie CherbuinSOC
Muriel ThalmannSOC
Valérie InduniSOC
Pierre ZwahlenVER
Alexandre DémétriadèsSOC
Jean-Claude GlardonSOC
Julien EggenbergerSOC
Jean-Marc Nicolet
Séverine EvéquozVER
Hadrien BuclinEP
Jessica JaccoudSOC
Pierre DessemontetSOC
Monique RyfSOC
Didier LohriVER
Stéphane MontangeroSOC
Alberto CherubiniSOC
Vincent KellerEP
Vincent JaquesSOC
Carine CarvalhoSOC
Cendrine CachemailleSOC
Felix StürnerVER
Cédric EchenardSOC
Taraneh AminianEP
Yves PaccaudSOC
Alice GenoudVER
Muriel Cuendet SchmidtSOC
Sylvie Pittet BlanchetteSOC
David RaedlerVER
Anne-Sophie BetschartSOC

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Claire Attinger Doepper (SOC) —

Les jardins des maisons constituent souvent des espaces de jeu. Or, les sols de nombreux terrains anciens sont pollués au plomb et, par conséquent, l’ingestion régulière de cette terre par des jeunes enfants est nocive et atteint leur santé. Jusqu’à récemment, on estimait que ces concentrations de plomb étaient sans risque pour l’être humain et c’est pourquoi les valeurs d’assainissement fixées dans les années nonante étaient de 1000 milligrammes de plomb par kilogramme de terre (1000 mg/kg), une limite considérée comme généreuse. Sur la base d’études scientifiques montrant que le plomb est jugé beaucoup plus toxique aujourd’hui qu’il y a 20 ans, une nouvelle évaluation des valeurs d’assainissement de plusieurs polluants a été demandée, requise par la Confédération. Plusieurs cantons ont répondu et participé activement à la recherche des sols concernés. En revanche, notre canton n’entre pas en matière, semble-t-il. Selon le site de la Confédération, le problème tient au fait que le plomb peut avoir des effets critiques sur le développement du cerveau des fœtus, des nourrissons et des jeunes enfants. Même à des expositions très faibles, le développement cérébral et les capacités intellectuelles peuvent être touchées. A cela s’ajoutent des répercussions néfastes sur les chromosomes ! Par ailleurs, le plomb et ses composés sont également soupçonnés d’être cancérogènes. Enfin, les enfants sont particulièrement concernés, car ils n’éliminent qu’un tiers du plomb qu’ils absorbent.

Mon interpellation est simple : quelles sont les raisons qui poussent notre canton à renoncer — si c’est le cas — à faire ces recherches des sols pollués. J’attends dès lors des réponses, avec impatience.

Mme Sonya Butera (SOC) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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