23_HQU_104 - Question orale Denis Corboz - Crise à l’HEMU-CL.
Séance du Grand Conseil du mardi 14 novembre 2023, point 3.2 de l'ordre du jour
Texte déposé
Il y a plus de 6 mois, le 2 mai 2023 je déposais une interpellation concernant une énième crise à l’HEMU-CL
Cette interpellation relatait l’important turn over chez les professeur-es comme dans le personnel administratif et la souffrance au travail dû à l’atmosphère qui anime cette institution.
Dans cette interpellation, je rappelais qu’une institution en crise a évidemment besoin de temps pour pacifier et stabiliser sa structure. Toutefois, à l’HEMU-CL la crise dure depuis bientôt dix ans… On peut espérer que l’arrivée du nouveau président, M. Jean-David Pelot saura insuffler à cette école un peu de stabilité et du calme.
Cependant, depuis le dépôt de cette interpellation, la situation ne semble pas s’être améliorée, une démission à la direction a eu lieu.
En effet, le directeur administratif et financier, engagé en 2020, quittera déjà l’école à la fin de cette année, soit moins de 3 ans après son engagement.
La situation de l’HEMU-CL me parait toujours inquiétante, et je me permets de demander de questionner le Conseil d’État à ce sujet.
Combien de temps le Conseil d’État estime-il encore nécessaire pour pouvoir répondre à mon interpellation et informer le Grand Conseil sur la situation de l’HEMU-CL.
Denis Corboz, le 7 novembre 2023
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourQuestion orale Denis Corboz – Crise à l’HEMU-CL (23_HQU_104)
Il y a plus de 6 mois, le 2 mai 2023, je déposais une interpellation concernant une énième crise à l’HEMU-CL. Cette interpellation relatait l’important turn-over chez les professeurs comme dans le personnel administratif et la souffrance au travail due à l’atmosphère qui anime cette institution.
Dans cette interpellation, je rappelais qu’une institution en crise a évidemment besoin de temps pour pacifier et stabiliser sa structure. Toutefois, à l’HEMU-CL, la crise dure depuis bientôt dix ans… On peut espérer que l’arrivée du nouveau président, M. Jean-David Pelot, saura insuffler à cette école un peu de stabilité et de calme.
Cependant, depuis le dépôt de cette interpellation, la situation ne semble pas s’être améliorée, une démission à la direction ayant eu lieu. En effet, le directeur administratif et financier, engagé en 2020, quittera déjà l’école à la fin de cette année, soit moins de 3 ans après son engagement. La situation de l’HEMU-CL me parait toujours inquiétante, et je me permets de questionner le Conseil d’Etat à ce sujet. Combien de temps le Conseil d’Etat estime-t-il encore nécessaire pour pouvoir répondre à mon interpellation et informer le Grand Conseil sur la situation de l’HEMU-CL ?
J’hésitais à répondre à cette question uniquement par une date à laquelle nous aurions pu donner plus d’informations. Toutefois, dans le cadre de cette interpellation du 23 mai dernier de M. le député Corboz qui sollicitait du Conseil d’Etat pour des réponses en lien avec plusieurs situations au sein de la Haute école de musique Vaud-Valais-Fribourg et Conservatoire de Lausanne (EMU-CL). Cette interpellation s’inscrivait à la suite d’une situation tendue entre le responsable du département des Musiques actuelles et une partie du corps enseignant et des étudiants. Elle faisait également référence à la crise traversée par la partie Conservatoire, en lien avec l’assainissement de sa structure financière.
M. le député souligne avec pertinence qu’une institution qui traverse une crise a évidemment besoin de temps pour pacifier et stabiliser sa structure. Je tiens à rassurer M. le député : depuis le dépôt de son interpellation, la situation s’est améliorée et continue de s’améliorer. Je le prie cependant d’excuser le retard pris pour la réponse – ce qui n’est pas dans mes habitudes – mais des démarches sont encore en cours et il a été jugé utile d’attendre qu’elles aboutissent pour répondre de manière complète. Je me limiterai donc, en l’état, à mentionner la signature d’un accord lié au conflit sur les salaires du corps enseignant, la mise en place d’un dispositif de médiation et la reprise, à titre provisoire, de la responsabilité du département des Musiques actuelles par le directeur du site lausannois de l’EMU, dans l’attente d’ouvrir une procédure d’engagement d’un nouveau responsable au printemps 2024.
Je relève enfin que, parmi les faits nouveaux survenus depuis le dépôt de son interpellation, M. le député mentionne le départ du directeur administratif et financier. Celui-ci souhaite en effet se consacrer à de nouveaux projets dans le domaine culturel et son départ, prévu pour fin mars 2024, se prépare en toute sérénité. En conclusion, et pour répondre directement à la question posée, le Conseil d’Etat veillera à ce qu’une réponse plus précise sur les divers aspects soulevés par M. le député lui soit transmise en temps et en heure adéquats – vraisemblablement au début de l’année prochaine.
Retour à l'ordre du jourJe n’ai pas de question complémentaire.