REP_690081 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Patrick Simonin et consorts - « Prise de conscience collective pour les produits locaux en période Covid-19 » des actions seront-elles entreprises pour la pérenniser ? (20_INT_482).
Séance du Grand Conseil du mardi 15 décembre 2020, point 14 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse, même si, dans le fond, elle dit : « circulez, y a rien à voir ! ». Pendant le confinement, les producteurs locaux se sont décarcassés pour étoffer leur offre et assurer un approvisionnement, alors que certains rayons de grandes surfaces étaient vides, certains ont même mis en place des livraisons pour les personnes à risques.
Le canton va-t-il entreprendre des actions pour pérenniser cette prise de conscience printanière vis-à-vis des produits locaux ? La réponse ressemble un peu à « c’était une mode passagère, depuis la réouverture des frontières, les habitués ont pu reprendre le chemin des commerces français. » Rien, non plus, n’est prévu dans le milieu scolaire, au moment même où, à des fins de sensibilisation, 9000 « Croqu’Valais » sont offerts à des écoliers valaisans. La réponse du Conseil d’Etat ne fait pas non plus mention de procédures facilitées pour que ces points de vente puissent s’établir de manière pérenne en leurs murs, alors qu’on ne parle actuellement que de favoriser les circuits courts. C’est malheureusement dans l’air du temps. La vocation nourricière de l’agriculture perd de son intérêt, nous n’avons pas de considération pour ceux que nous avons pourtant de la chance d’avoir : des produits vrais, plutôt que des produits importés munis d’un pseudo label écologique et produits par une main-d’œuvre exploitée.
Si l’on ne valorise plus ce labeur, notre production locale s’amenuisera, et nous dépendrons de plus en plus des importations. A fortiori, dans le domaine de la production agricole, la durabilité est bien moins exemplaire qu’en Suisse. Ceci sans compter, qu’en cas de nouvelle pandémie, faut-il encore que tous ces produits puissent passer les frontières. Il est donc regrettable que le Conseil d’Etat suive l’air du temps dans ce domaine, tout en le remerciant des réponses apportées à mon interpellation.
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