21_LEG_112 - EMPD accordant au CE un crédit d’étude de CHF 595'000.- pour financer les études de la création d’une rampe d’accès en direction de Berne et d’une amélioration de l’exploitation de la jonction sud de Moudon entre la RC 601 Lausanne – Berne et la RC 626 – Oron – Moudon, sur la commune de Moudon (1er débat).
Séance du Grand Conseil du mardi 30 novembre 2021, point 16 de l'ordre du jour
Documents
- Texte adopté par CE - EMPD 21_LEG_112 - publié
- Rapport de la commission (21_LEG_112) - Jean-Francois Thuillard
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourIl s’agit d’un crédit d’étude pour un endroit très difficile, un point noir, côté sud de Moudon. La problématique principale concerne l’absence de rampe d’accès à la RC 601 – la route de Berne – depuis la route cantonale en direction de Berne, ce qui oblige les véhicules en provenance d’Oron ou du sud de Moudon se dirigeant en direction de Berne à traverser la localité de Moudon. Une autre problématique concerne une bretelle d’accès existante qui est dangereuse et qui devait être sécurisée. Ces problèmes sont complexes à résoudre, avec un territoire restreint, un réseau ferroviaire, des piétons, des cyclistes, des commerces, etc. La commission a accepté à l’unanimité ce projet de décret.
La discussion sur l’entrée en matière est ouverte.
Cette étude est nécessaire pour sécuriser l’endroit et la traversée de la commune de Moudon. Cela aura un impact bénéfique pour ses habitants. Il est également important de souligner que ces travaux vont principalement améliorer la fluidité du trafic venu de la région fribourgeoise avant celle d’Oron, et je m’étonne que la commission ne l’ait pas mentionné dans son rapport. En revanche, je suis très satisfait d’entendre que la sécurité et la fluidité du trafic sont prises en considération dans cette étude, par comparaison avec les travaux de la route de Berne entre Lausanne et Epalinges, où aucune solution n’a été envisagée pour améliorer la fluidité du trafic. En conclusion, je vous invite à accepter ce projet de décret.
Je vais dans le même sens que M. Genton et le rapporteur, M. Thuillard. Il est vrai qu’il existe de gros problèmes dans la ville de Moudon, que le trafic est énorme. Pour se diriger vers Payerne depuis Lausanne, on se retrouve obligé à traverser la ville, ce qui est vraiment très désagréable et pas sécurisant du tout. Je vous remercie d’accepter ce projet de décret.
Une fois n’est pas coutume, je rejoins les déclarations de mes deux préopinants et préopinantes, puisque je déclare mes intérêts comme municipal à Moudon où nous rencontrons passablement de difficultés à désengorger le centre-ville d’une circulation qui devient assez pénible. La solution présentée permettra effectivement de non seulement développer de la mobilité douce, mais aussi de faire en sorte que les voitures contournent davantage le centre-ville et que, de cette manière, la circulation puisse être réglée. A ce titre, je vous demande de suivre les propositions de la commission.
Il s’agit probablement du projet de décret le plus pertinent de la matinée. J’observe qu’on y fait allusion aux ponts qui sont dans un état qualifiable de « moyen ». Par conséquent, pourquoi n’y va-t-on pas franco en améliorant aussi l’état de ces ponts ? En effet, ma crainte réside dans le fait qu’une fois que cette bretelle sera acceptée, alors il faudra attendre un nombre d’années plus que conséquent pour la réfection des ponts – ce que j’estimerais regrettable. Qu’est-ce qui a conduit le Conseil d’Etat – en dehors de l’aspect financier – à ne finalement pas forcément inclure dans ce crédit la réfection, voire la reconstruction, de ces ponts ?
Je vous remercie pour le soutien que vous apporterez à ce projet très attendu dans cette région qui connaît des difficultés notamment de traversée de localité. En réponse à la question de M. Vuillemin, la raison est une approche de développement durable, la préservation des ressources. Nous avons une auscultation de nos ouvrages d’art qui implique que nous intervenions pour réparer, restaurer, chaque fois que cela est possible, et éviter la démolition complète et la reconstruction. Il s’agit par conséquent d’une préoccupation d’économie de matériaux et de moyens que la Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) a privilégiée, de réfection plutôt que de démolition et de reconstruction, notamment relative aux préoccupations exprimées précédemment liées à la question de la durabilité qui est au centre de nos politiques publiques.
La discussion est close.
L’entrée en matière est admise à l’unanimité.
Le projet de décret est adopté en premier débat à l'unanimité.
Je demande le deuxième débat immédiat.
Retour à l'ordre du jourLe deuxième débat immédiat est admis à la majorité des trois quarts (110 voix contre 7 et 2 abstentions).
Deuxième débat
Le projet de décret est adopté en deuxième débat et définitivement par 114 voix et 4 abstentions.