22_REP_230 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation David Raedler et consorts au nom Les vert.e.s vaudois.e.s - Comment assurer la sécurité des usagers et usagères de la mobilité active en cas de travaux ? (22_INT_153).

Séance du Grand Conseil du mardi 23 janvier 2024, point 20 de l'ordre du jour

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M. David Raedler (VER) —

Cette interpellation fait suite à des questions qui se posent lorsque des aménagements sont faits lors de travaux, afin de prendre en compte la mobilité active – cycliste et piétonne. Elle faisait suite à un accident subi par une de mes très bonnes amies dont la rate a explosé, parce qu'elle s'est fait renverser dans un rond-point lors de travaux, en raison d'une mauvaise visibilité. La réponse du Conseil d'Etat est intéressante, parce qu'elle souligne le fait que la Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) prend de plus en plus en compte l'importance d'assurer la sécurité de la mobilité active dans le contexte des zones de travaux. C'est un constat qu'on accueille avec plaisir.

On ne peut pas négliger la sécurité des piétons et des cyclistes. Ce sont des zones dangereuses et on le constate de plus en plus, que les travaux soient de compétence cantonale ou de compétence communale – je pense notamment au tram dans l'Ouest lausannois. Les travaux actuels ne laissent malheureusement que peu d'aménagements, voire pas d'aménagements pour la mobilité active et cela entraîne des risques. Lorsqu'on parle de mobilité active, il faut aussi mentionner le cas des personnes à mobilité réduite. Trop souvent, les personnes à mobilité réduite sont oubliées dans les aménagements faits pour les travaux. Par exemple, à la place de la gare de Lausanne, le cheminement piéton a été prolongé de 200 mètres sur la partie ouest de la place de la gare. Ces 200 mètres sont faciles à faire à pied, mais sont plus difficiles à faire pour les personnes à mobilité réduite. En conclusion, je remercie le Conseil d'Etat pour ses réponses et j'invite la DGMR à être de plus en plus regardante quant à la sécurité de la mobilité active dans les zones de travaux.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

La discussion n’est pas utilisée.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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