20_REP_27 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Denis Rubattel - Les forces de l'ordre, c'est la République et la République doit être respectée ! (20_INT_505).

Séance du Grand Conseil mercredi 9 décembre 2020, point 9 de l'ordre du jour

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M. Denis Rubattel (UDC) —

« Les forces de l’ordre, c’est la République et la République doit être respectée ! » Si le titre de mon interpellation pouvait paraître accrocheur, je l’ai rédigé ainsi pour rappeler un fondamental et répondre aux inquiétudes de l’Association professionnelle des gendarmes vaudois qui rejetait dernièrement des accusations de racisme et de violence. Est-il nécessaire de rappeler que ce qui se passe dans l’Hexagone, ou ailleurs dans le monde, par rapport au binôme Etat-police est très inquiétant ? La police restera toujours le dernier rempart au respect des lois et, par conséquent, à la solidité de notre démocratie et à la sécurité de notre population. Pour tous les gouvernements, il y a donc lieu de rester vigilant sur l’appui indéfectible à notre institution policière.

Je remercie notre gouvernement pour ses réponses à mon interpellation. Celles-ci sont bien fournies et factuelles et m’apportent des chiffres significatifs, tout comme des éléments intéressants sur l’action que l’Etat met au profit de nos forces de l’ordre. Je salue également certains projets en cours de notre gouvernement en faveur de notre police, tout comme les échanges réguliers qu’il a instaurés avec l’Association professionnelle des policiers vaudois. Ainsi, j’accepte cette réponse. Toutefois, qu’on le veuille ou non, nos autorités politiques doivent anticiper pour éviter, à terme, une fragmentation ou, pire encore, une scission Etat-police. En effet, il est absolument indispensable que notre gouvernement s’exprime publiquement à chaque occasion, fermement et avec détermination, parfois solennellement, pour déclarer son appui à nos forces de l’ordre.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Vice-président-e

La discussion est ouverte.

Mme Béatrice Métraux — Conseiller-ère d'État

De toute évidence, le Conseil d’Etat soutient sa police, mais aussi les polices communales et régionales. Nous soutenons donc la sécurité d’une manière générale. Nous l’avons dit dans la réponse à l’interpellation, il y a eu des prises de position de ma part dans le journal Le Temps. En outre, je reçois régulièrement l’Association vaudoise des gendarmes, mais également de la sûreté. Il y a donc un dialogue et ces personnes savent que nous les défendons. Nous les défendons, mais, lorsqu’il y a des dérapages, elles sont aussi sanctionnées, je l’ai rappelé hier dans une commission interparlementaire qui traitait de questions sur la police. Nous avons donc toute confiance dans notre personnel policier : il est correctement formé, mais il est évident que, lorsque l’un ou d’autre dérape, nous le sanctionnons. Cela a été dûment rappelé.

Parallèlement à cela, lorsque nos forces de l’ordre sont attaquées, nous les incitons à déposer plainte pénale et à se défendre. Au fond, il s’agit d’un équilibre et on ne peut pas sans arrêt attaquer les forces de police. Elles doivent aussi pouvoir se défendre et exprimer leur vision des événements ou des dossiers. Il s’agit d’un élément très important que nous avons mis en place. En effet, nous avons mis sur pied à la fois un service qui permet aux citoyens de formuler des doléances et de se plaindre, et à la fois toute une cellule permettant la défense de nos policiers, quels qu’ils soient. C’est un équilibre à préserver. Le Conseil d’Etat soutient sa police et les polices, parce que comme nous pouvons le voir en cette période de COVID, ces dernières sont plus que nécessaires à la paix dans le canton et pour nous accompagner en ces temps difficiles.

Mme Laurence Cretegny (PLR) — Vice-président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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