21_INT_17 - Interpellation Philippe Vuillemin - Pour que les soins palliatifs restent une priorité médicale et sociale dans le monde des soins (Pas de développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 2 février 2021, point 4 de l'ordre du jour
Texte déposé
Les soins palliatifs ont pris une importance salutaire dans l'évaluation des soins à apporter, qu'ils soient somatiques et / ou psychologiques.
Dans ce contexte, la lutte contre la douleur reste un pilier incontournable des soins palliatifs.
Pour cela il faut non seulement avoir une bonne formation en pharmacologie mais aussi en soins.
Pour cela il faut du personnel et non pas recourir à la "double dose" donnée en soirée pour "passer la nuit" parce que l'on n'a pas le personnel adéquat qui veille et pourrait en EMS, voire à domicile, donné le médicament au-delà de minuit.
Dans les années 2000, nous avons été confronté au problème d'un établissements d'handicapés qui n'avait ni infirmière, voire ni d'ASSC, la nuit.Après quelques séances avec l'Etat, celui-ci avait accepté, non sans réticences, dans le cadre des traitements délégués, de permettre l'injection de morphine par des aides soignantes seules présentes la nuit.
Actuellement le problème se pose dans les EMS qui n'ont pas d'infirmières, voire d'ASSC la nuit et qui ne peuvent fournir dès lors l'antalgique nécessaire.
Je désire poser au Conseil d'Etat les questions suivantes :
1.Une étude rétrospective a-t-elle été faite sur les résultats obtenus par cette délégation de soins faite en son temps pour les établissements dépourvus de professionnels infirmiers et/ou ASSC ?
Si oui, quels en sont les conclusions tirées.
2.La place des EMS, et le Covid l'a démontré, sont des lieux immédiatement concernés par les soins palliatifs et la gestion de la douleur en particulier.
Sachant qu'il n'est pas toujours facile de trouver des professionnels formés, l'Etat est-il en mesure de reprendre le dossier des soins médicaux délégués dans le sens de permettre,après formations à des aides soignants d'injecter les médicaments adéquats, en soirée et la nuit ?
3.Mais cela pose aussi le problématique d'une présence systématique d'une infirmière ou infirmier de nuit.
Le Conseil d'Etat peut-il nous présenter le coût bénéfice d'une telle présence.
Je remercie le Conseil d'état de ses réponses
Conclusion
Ne souhaite pas développer
Transcriptions
Retour à l'ordre du jourL’auteur n’ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.