20_REP_77 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Carine Carvalho et consorts - Quelle prévention et quelle action de la Police cantonale contre le harcèlement sexuel en son sein ? (20_INT_28).
Séance du Grand Conseil du mardi 1er juin 2021, point 22 de l'ordre du jour
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJe remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse bien développée à mon interpellation, qui montre l’application par la Police cantonale des dispositions légales et règlementaires en matière de protection de la personnalité des collaboratrices et collaborateurs. Les procédures et instances existent bel et bien pour y répondre. Cependant, le Conseil d’Etat reste souvent sur le plan des généralités, ce qui donne l’impression d’un manque de réflexion stratégique autour de la question du harcèlement sexuel dans le contexte spécifique de la Police cantonale. Il est dommage que, pour l’instant, il n’existe aucune mesure de sensibilisation et de prévention du harcèlement sexuel et du sexisme au travail au sein de la Police cantonale ou que le personnel ne soit pas interrogé sur ces questions. En revanche, je salue les prochaines enquêtes sur la satisfaction au travail qui intégreront des questions sur ces thématiques, ainsi que les mesures de prévention au harcèlement sexuel au sein de toute l’administration cantonale, annoncées par le Conseil d’Etat et prévues pour 2021.
J’invite le département à se montrer plus résolu dans la lutte contre le harcèlement sexuel et le sexisme, en actant la stratégie adoptée dans le cadre de toute l’administration cantonale vers des mesures spécifiquement réfléchies pour les corps de police. Ce secteur est particulier par sa faible féminisation. Je pense notamment à la sensibilisation et à la formation des cadres, indispensables dans un métier fortement hiérarchisé. Nous ne pouvons pas nous contenter d’espérer que la féminisation encore extrêmement lente de la profession fera évoluer les rapports de travail. Il faut des mesures spécifiques et réfléchies avec les professionnels, et surtout des messages forts de la part de la hiérarchie. Affaire à suivre donc pour moi. Une précision : j’avais déposé cette interpellation avant de devenir membre de la sous-commission de la Commission de gestion en charge de la surveillance du Département de l’environnement et de la sécurité. En attendant, je remercie le Conseil d’Etat pour ses réponses et vous remercie de votre attention.
Retour à l'ordre du jourLa discussion n’est pas utilisée.
Ce point de l’ordre du jour est traité.