21_INT_144 - Interpellation Philippe Vuillemin - Les Offices fédéraux et le Canton, à l'aune de la pandémie (Développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 23 novembre 2021, point 3 de l'ordre du jour
Texte déposé
Depuis le début de la pandémie, trois entités se sont mises en évidence :
Le Conseil fédéral et les Chambres,
Le Conseil d'Etat vaudois.
Mais en toile d'arrière fond, il y a eu les Offices fédéraux, entre autres ceux de la Santé, des Affaires sociales, de l'Economie, de la Défense.
Vu du public, si les Autorités politiques ont fonctionné plutôt mieux que d'habitude, il nous semble que les Offices fédéraux ne sont plus conçus pour servir en situation exceptionnelle.
Tantôt ils se réfugient derrière le pouvoir politique, tantôt ils imposent leur vision en donnant le sentiment que ce sont eux qui décident in fine.
L'autocritique salvatrice, celle qui permet d'appréhender mieux les problèmes d'une Société confrontée à de multiples défis, ne semble pas les motiver autrement.
Dès lors et parce qu'il nous semble que ces Offices ont influencé notre devenir cantonal, nous posons au Conseil d'Etat les questions suivantes :
1.Quelles ont été les relations entretenues entre le Conseil d'état,son Administration et les Offices fédéraux ?
2.Le Conseil d'Etat, comme acteur majeur d'un Etat confédéré souverain, a-t-il été pris systématiquement en compte ou sinon pourquoi ?
3.Le Conseil d'Etat estime-t-il que les Offices fédéraux ont un fonctionnement adapté à notre temps, en particulier en situations de crise ?
4.Si non, que proposerait-il ?
Conclusion
Souhaite développer
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJ’ai déposé la présente interpellation, car j’ai constaté que les acteurs ne sont pas uniquement les acteurs politiques, mais aussi les offices fédéraux dont en particulier ceux de la santé, des affaires sociales, de l’économie et de la défense. Il m’est apparu que ces offices n’étaient probablement plus taillés à la mesure de notre époque, en général, mais en particulier des crises. Je pose donc quatre questions au Conseil d’Etat :
- Quelles ont été les relations entretenues entre le Conseil d’Etat, son administration et les offices fédéraux ?
- Le Conseil d’Etat comme acteur majeur d’un Etat confédéré souverain a-t-il été pris systématiquement en compte ? Sinon, pourquoi ?
- Le Conseil d’Etat estime-t-il que le fonctionnement des offices fédéraux est adapté à notre temps, en particulier en situation de crise ?
- Sinon, que proposerait-il ?
Connaissant la malice de la politique, je m’empresse de préciser que cela n’a strictement rien à voir avec la venue de Mme Masseret dans notre canton au mois de mars.
Retour à l'ordre du jourL’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.