REP_684582 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Olivier Epars - Nos rivières auront-elles encore des poissons pour le 1er avril 2025 ? (20_INT_438).
Séance du Grand Conseil du mardi 1er juin 2021, point 15 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourJ’avais déposé cette interpellation au début de l’année 2020, et depuis lors de l’eau a coulé sous les ponts – une eau qui n’est toujours pas propre, évidemment. Pour commencer, je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse complète et relativement fouillée, qui montre bien toutes les mesures de surveillance qui existent et qui sont importantes. Il montre aussi toutes les mesures de limitation de l’emploi de produits phytosanitaires. Actuellement, avec les votations, nous sommes dans le vif du sujet. Bien sûr, beaucoup des choses sont faites – comme nous l’ont dit à moult reprises les collègues agriculteurs lors des débats de la semaine passée – mais je prétends tout de même qu’il reste encore beaucoup à faire.
Je me réfère aux conclusions du Conseil d’Etat qui montrent la nécessité de réduire au maximum l’utilisation de produits phytosanitaires. Au maximum, ce n’est peut-être pas la totalité, mais l’initiative donne dix ans pour l’adaptation et arriver non pas à réduire au maximum, mais à stopper l’utilisation des produits phytosanitaires – et je reconnais que, pour moi, c’est la voie à suivre. Je relèverai quand même que, dans le projet pilote du Voiron, à Morges – un projet pilote depuis de nombreuses années qui est actuellement en troisième phase 2017-2022, donc il s’agit d’un projet fouillé – l’on nous dit qu’on a aussi trouvé des produits tels que la permétrine – un produit que l’être humain utilise pour sa petite personne – ainsi que du diclofénac – soit le principe actif du Voltarène. Tout cela ne touche pas les agriculteurs, nous sommes bien d’accord. Malheureusement, l’initiative à laquelle je voterai oui ne résoudra pas cet élément-là. Je remercie le Conseil d’Etat pour sa réponse, mais le constat quant à l’analyse des eaux est clair : les pollutions sont nombreuses.
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