23_INT_114 - Interpellation Fabrice Moscheni et consorts - Grève du 14 juin : l’UNIL a-t-elle financé une action politique ? (Développement).
Séance du Grand Conseil du mardi 27 juin 2023, point 13 de l'ordre du jour
Texte déposé
Titre : Grève du 14 juin : l’UNIL a-t-elle financé une action politique ?
L’Université de Lausanne (i.e. UNIL) est financée par le Canton pour mener à bien ses missions d’éducation et de la recherche.
Le 14 juin 2023 a eu lieu la Grève Féministe. Malheureusement, cette manifestation s’est transformée en manifestation politique à la gloire des revendications de la gauche et de l’extrême gauche. La Jeunesse socialiste suisse annonçait «un 14 juin combatif et uni contre la droite». Lors de la manifestation, on a pu ainsi voir des revendications pour la semaine de 25 heures de travail, pour la mort du capitalisme ou des attaques crasses contre la police, avec des slogans tels que « flic violeur assassin ».
Dans le cadre d’une communication officielle, l’UNIL a donné congé à ses employés désirant participer à la grève pendant les heures de bureau, tout en précisant que ces heures manquées seraient payée. Cette manière d’utiliser l’argent public pour financer une manifestation à forte connotation politique interroge.
Dès lors, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :
- L’UNIL a-t-elle informé le Conseil d’Etat de sa démarche ?
- Combien d’heures de travail ont-elles été perdues suite à la participation des employés de l’UNIL aux activités liées à la grève du 14 juin ?
- Quels sont les coûts totaux de ces heures non travaillées, y inclus cotisations patronales (AVS, LPP, …) ?
- Quelle est la position du Conseil d’Etat par rapport à cette pratique de l’UNIL ?
Lausanne, 20.6.2023
Fabrice Moscheni
Député
Conclusion
Souhaite développer
Liste exhaustive des cosignataires
Signataire | Parti |
---|---|
Aliette Rey-Marion | UDC |
Jean-Luc Bezençon | PLR |
Grégory Bovay | PLR |
Romain Belotti | UDC |
Jean-Bernard Chevalley | UDC |
Pierre-Alain Favrod | UDC |
Loïc Bardet | PLR |
Maurice Neyroud | PLR |
Denis Dumartheray | UDC |
Maurice Treboux | UDC |
Fabrice Tanner | UDC |
Pierre-André Pernoud | UDC |
Cédric Weissert | UDC |
Yann Glayre | UDC |
Stéphane Jordan | UDC |
Nicolas Bolay | UDC |
Jean-François Thuillard | UDC |
Marc Morandi | PLR |
Guy Gaudard | PLR |
Documents
Transcriptions
Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourComme vous le savez tous, le 14 juin a eu lieu une grève féministe pour la revendication de la place des femmes dans notre société et la mise en avant de certaines demandes par rapport à une égalité. Malheureusement, cette manifestation s’est transformée en manifestation politique à la gloire des revendications de la gauche et de l’extrême gauche. En effet, on pouvait ainsi lire, dans certaines demandes de cette manifestation, des attaques assez crasses contre la police, telles que « Flics violeurs assassins » ou bien « Mort du capitalisme ». D’ailleurs, la jeunesse socialiste a bien parlé d’une « Manifestation de gauche qui s’opposait à la droite ».
Nous avons également appris que l’Université de Lausanne avait donné congé à ses employés, dont les heures ont été payées, pour participer à cette manifestation. Dans cette interpellation, nous posons donc la question des coûts de la participation à une manifestation clairement de gauche ainsi que des heures de travail perdues. Nous demandons aussi quelle est la position du Conseil d’Etat par rapport à l’implication de l’Université dans le cadre d’une manifestation politique.
Retour à l'ordre du jourL’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.