24_REP_129 - Réponse du Conseil d'Etat au Grand Conseil à l'interpellation Patrick Simonin et consorts - Production indigène de produits de première nécessité, avons-nous appris ? (24_INT_73).
Séance du Grand Conseil du mardi 11 février 2025, point 34 de l'ordre du jour
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Visionner le débat de ce point à l'ordre du jourMadame la conseillère d'Etat, en ce qui concerne l'accès aux produits de première nécessité, tels que les masques chirurgicaux, en temps de crise, je serais tenté de dire que nous n'avons pas tiré les leçons nécessaires en matière de production indigène. La Direction des achats et de la logistique (DAL) semble vouloir rester fidèle à ses principes, sans chercher à garantir un accès à des produits essentiels en tout temps et de manière autonome, alors qu'il s'agit seulement d'une infime partie du volume total nécessaire pour maintenir cette production locale.
Si une nouvelle pandémie survient, rien n'aura changé : les prix flamberont, les frontières deviendront encore plus hermétiques, et cette fois, notre génie local industriel local ne pourra peut-être même plus fournir ces solutions, car elles ne sont pas perçues comme durables, bien que précisément elles le soient. Lorsque de nouvelles compétences industrielles disparaîtront de notre canton, tout le monde s'en émouvra haut et fort, ce qui me conduit à répéter que, non, nous n'apprenons pas de nos erreurs.
J'ai néanmoins une question à poser à Mme la conseillère d'Etat : dans le cadre de la constitution de ce stock, les entreprises locales seront-elles sollicitées ? Avant de conclure, je tiens à remercier l'unique hôpital de notre canton qui a continué à s'approvisionner localement, preuve qu'il a su tirer les enseignements de cette crise. Je vous remercie pour les réponses apportées.
La discussion est ouverte.
Les principes généraux appliqués par la DAL sont les suivants : tout d'abord, le marché public est obligatoire, mais nous privilégions autant que possible des solutions internes, notamment pour les impressions. Ensuite, pour le reste, nous cherchons à favoriser la circulation la plus locale possible. Toutefois, lorsque les prix sont deux fois plus élevés, nous n'avons d'autre choix que d'élargir notre recherche, en donnant priorité à nos fournisseurs locaux, puis en Suisse, et ainsi de suite.
C'est en résumé la manière dont nous fonctionnons, et nous souhaitons continuer dans cette voie, notamment en réfléchissant à des solutions d'économie circulaire pour réutiliser certains biens, réaliser des économies et renforcer la durabilité au sein de l'administration. J'aurai l'occasion de revenir sur ce sujet plus en détail. C'était un petit teaser, pour finir cet après-midi en beauté.
Retour à l'ordre du jourLa discussion est close.
Ce point de l’ordre du jour est traité.