20_INT_60 - Interpellation Patrick Simonin et consorts au nom au nom du Groupe PLR - Zone A Défendre ou Zone Anarchiste Destructrice ? (Développement).

Séance du Grand Conseil du mardi 15 décembre 2020, point 5 de l'ordre du jour

Texte déposé

Conscientes du dérapage, les personnes ou entités publiques qui s’affichent avec la ZAD de la Colline, leur ont fait corriger leurs propos qui ont été largement propagés le mardi 1er décembre 2020. Désormais le mot d’ordre est : « Nous n’avons jamais dit que nous étions non violents. »

 

Mais qui peut nier que les idées sont présentes et que des incitations intolérables ont été publiées ? On les rappelle :

 

« Nous la ZAD de la Colline, appelons à une réponse offensive contre ce ravage : grève, blocage, sabotage ! »

 

« Nous, la ZAD de la Colline, maintenons que des actions de désobéissances civile, violentes ou non, font partie des derniers remparts… »

 

Si l’action d’une occupation pacifique peut, à la rigueur, se comprendre, des plans de sabotage ou acte violent enlèvent toute empathie et légitimité à ce mouvement.

 

Rappelons ici l’action de sabotage d’un pylône électrique à Gland, proche de l’autoroute Lausanne - Genève, le 26 juin 2020. Sabotage où l’on a frôlé le drame, puisque le pylône a, fort heureusement, basculé du côté opposé à la chaussée.

 

Ceci n’est pas tolérable. Sans compter les sous-entendus salissant notre démocratie ainsi que les incessantes critiques de notre tissu économique, dont l’énorme majorité est constitué d’indépendants, PME, entreprises familiales ou renommées ainsi que Start-Up qui triment jour après jour pour l’emploi et ramener taxes, redevances et impôts dans les caisses de l’Etat ; ce qui nous permet, à tous, de disposer de services de première main.

 

Afin d’anticiper et d’éviter ainsi tout drame (qui à l’exemple de celui de Gland pourrait être fatal à des innocents), le Groupe PLR à l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

a)   Le Conseil d’Etat compte-t-il réagir face à cette incitation à des actes violents ?

 

b)  Le Conseil d’Etat a-t-il pris toutes les dispositions nécessaires pour contrecarrer ces mêmes actes ?

 

c)   Dans l’éventualité d’un prochain sabotage ou action violente, les autorités judiciaires disposent-t-elles de toutes les informations nécessaires sur les personnes proférant de telles menaces, ceci afin de, le cas échéant, les interroger, voire les poursuivre ?

Conclusion

Souhaite développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Marion WahlenPLR
Pierre-André RomanensPLR
Maurice NeyroudPLR
Claude MatterPLR
Laurence CretegnyPLR
Bernard NicodPLR
Anne-Lise RimePLR
Jean-Rémy ChevalleyPLR
Olivier PetermannPLR
Josephine Byrne GarelliPLR
Catherine LabouchèrePLR
Gérard MojonPLR
Georges ZündPLR
Sergei AschwandenPLR
Florence Bettschart-NarbelPLR
Jean-Marc GentonPLR
Florence GrossPLR
Philippe GermainPLR
Chantal Weidmann YennyPLR
Nicolas Croci TortiPLR
Jean-François CachinPLR
Rémy JaquierPLR
Carole DuboisPLR
Jean-Luc BezençonPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Pierre VoletPLR
Daniel DeveleyPLR
Marc-Olivier BuffatPLR
Alexandre BerthoudPLR

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
M. Patrick Simonin (PLR) —

Si j’osais m’exprimer en vieux français, je pourrais dire que la Zone à défendre (ZAD) de la Colline « sort du bochet ». En effet, sous ses vertus pacifistes de défense du Mormont, le collectif de la ZAD cache des velléités violentes qu’il a largement diffusées. Même un brin voilées, les idées de sabotage et d’action violente sont bien présentes ; nul ne peut les ignorer. L’exemple du sabotage, le 26 juin dernier, d’un pylône électrique à Gland doit être rappelé. L’acte aurait pu tourner au drame si le pylône avait basculé sur l’autoroute voisine.

Cette interpellation est déposée au nom du groupe PLR pour savoir si le Conseil d’Etat compte réagir à ces propos et s’il a pris toutes les dispositions nécessaires pour contrecarrer le passage à l’acte des idées de sabotage et d’action violente de la ZAD de la Colline. Je remercie par avance le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Mme Sonya Butera (SOC) — Président-e

L’interpellation est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

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