Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 7 mars 2023, point 5 de l'ordre du jour

Texte déposé

Chaque année, la Suisse accueille des dizaines de milliers d’étudiants issus de pays hors Union européenne, souvent dans le domaine MINT (mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique) qui souffre d’une pénurie avérée de personnel qualifié. Dans son message du 19 octobre, le Conseil fédéral a décidé de simplifier les démarches pour que ces personnes puissent rester en Suisse et y travailler. Le Parlement en débattra l’année prochaine.

 

La situation actuelle tient du paradoxe : on se plaint d’un côté de la pénurie omniprésente de travailleurs qualifiés, mais de l’autre, la Suisse renvoie des centaines de diplômés MINT chez eux, après les avoir formés aux frais du contribuable. Le Conseil fédéral estime que chaque année, seuls 150 à 200 permis de travail sont délivrés pour les quelque 3’000 diplômés de pays tiers formés en Suisse. L’investissement dans ces professionnels avoisine les 200 millions de francs par an, souvent pour des études dans des domaines souffrant d’une pénurie avérée de personnel qualifié.

 

Toujours plus d’entreprises peinent à trouver les spécialistes dont elles ont besoin. Il existe pourtant des solutions simples qui pourraient aider à améliorer la situation, par exemple simplifier l’accès au marché du travail pour les citoyens de pays tiers au bénéfice d’un diplôme d’une haute école suisse.

 

Par la présente interpellation, j’ai l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’État:

Combien de ressortissants de pays tiers résidant dans le canton et titulaires d'un diplôme suisse de niveau tertiaire A ou B, dans des domaines où la pénurie de main-d'œuvre qualifiée est avérée, ont la possibilité, en moyenne chaque année, de rester et de travailler en Suisse de manière simple et non bureaucratique après l'obtention de leur diplôme ?

 

Je remercie le Conseil d’État pour sa réponse.

 

Source: https://www.economiesuisse.ch/fr/articles/faciliter-lacces-au-marche-du-travail-pour-les-etudiants-de-pays-tiers-un-premier-pas

Conclusion

Ne souhaite pas développer

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
John DesmeulesPLR
David RaedlerVER
Jean-Franco PaillardPLR
Anne-Lise RimePLR
Charles MonodPLR
Laurence BassinPLR
Jean-Daniel CarrardPLR
Aude BillardSOC
Nicole RapinPLR
Gérard MojonPLR
Philippe GermainPLR
Théophile SchenkerVER
Marion WahlenPLR
Aurélien DemaurexV'L
Florence Bettschart-NarbelPLR
Sergei AschwandenPLR
Florence GrossPLR
Monique HofstetterPLR
Jean-Louis RadiceV'L
Guy GaudardPLR
Fabrice TannerUDC
Valérie ZoncaVER
Muriel ThalmannSOC
Michael WyssaPLR
Denis DumartherayUDC
Patrick SimoninPLR
Philippe MiautonPLR
Cloé PointetV'L
Laurence CretegnyPLR
Alice GenoudVER
Elodie Golaz GrilliPLR
Georges ZündPLR
Céline BauxUDC
Marc MorandiPLR
Jean-François CachinPLR
Olivier PetermannPLR
Carole DuboisPLR
Thierry SchneiterPLR
Pierre-François MottierPLR
Marc-Olivier BuffatPLR
Nicolas SuterPLR
Jean-Marc UdriotPLR
Pierre-Alain FavrodUDC
Maurice NeyroudPLR
Alexandre BerthoudPLR
Carine CarvalhoSOC
Jean-Rémy ChevalleyPLR

Document

23_INT_26-Texte déposé

Transcriptions

Visionner le débat de ce point à l'ordre du jour
Mme Séverine Evéquoz (VER) — Président-e

L’auteure n’ayant pas souhaité développer son interpellation en plénum, celle-ci est renvoyée au Conseil d’Etat qui y répondra dans un délai de trois mois.

Retour à l'ordre du jour

Partager la page

Partager sur :