Point séance

Séance du Grand Conseil du mardi 7 mai 2024, point 16 de l'ordre du jour

Document

R-CE Texte adopté par CE - INT Keller 22_INT_147 - publié

Transcriptions

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M. Vincent Keller (EP) —

Je remercie le Conseil d’Etat pour la réponse à mon interpellation qui visait essentiellement à comprendre pourquoi les petites et moyennes entreprises (PME) locales de notre canton ne peuvent souvent pas régater avec les très grandes entreprises – que je ne citerai pas – dont les économies d’échelles leur permettent de présenter des offres souvent bien meilleur marché que celles des PME. La réponse du Conseil d’Etat me laisse mi-figue mi-raisin, en ce sens qu’elle se borne à rappeler la Loi sur les marchés publics ainsi que les différentes obligations faites aux entreprises adjudicatrices. J’ai donc une partie de la réponse : ce sont des lois supérieures.

Par ailleurs, le Conseil d’Etat met en avant quelques bâtiments construits en matériaux biosourcés. La nature des entreprises exécutrices n’est pas précisée ; s’agit-il de PME vaudoises, ou de grandes entreprises ? Je n’ai pas eu de réponse sur ce point. Je reste convaincu qu’il doit être possible de favoriser les PME de ce canton tout en respectant la Loi sur les marchés publics, ne serait-ce qu’en mettant en avant dans les critères les circuits courts, la réutilisation des matériaux de construction et les économies d’énergie, soit exactement ce dont le Conseil d’Etat se vante régulièrement. Je le remercie toutefois pour cette réponse, même si elle n’est que partielle.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

La discussion est ouverte.

M. Pierre Zwahlen (VER) —

Il y a de bonnes choses dans cette réponse du Conseil d'Etat, mais j'aimerais pointer aussi quelques éléments décevants. Il est vrai que le gouvernement énonce de hautes exigences dans les matériaux écologiques, le recours au bois, mais il est vrai aussi que, dans ses critères d'adjudication, il sous-estime de manière inquiétante les aspects environnementaux et sociaux, qui désormais ne constituent qu'une pondération de 5 % de ce type de critères. C'est vraiment peu ! En termes d'adjudication, cela ne répond pas à ce que l'on peut attendre aujourd'hui d'un Conseil d'Etat engagé pour la durabilité, notamment dans son Programme de législature. Je salue, bien sûr, les réalisations faites, qu'il s'agisse de la Maison de l'environnement, du Centre de formation professionnelle de Vennes ou encore de l'extension du Gymnase de Burier, en bois – ou en briques de terre compressée pour ce qui est de la Maison de l'environnement. Ce sont de bonnes choses, mais il y a lieu de poursuivre l'engagement du Conseil d'Etat et notamment de la Direction Générale de l'Immobilier et du Patrimoine (DGIP) pour que l'Etat reste un pionnier en matière de construction durable et un exemple pour toutes celles et tous ceux qui sont attachés et attachées à la construction durable.

M. Laurent Miéville (V'L) — Président-e

La discussion est close.

Ce point de l’ordre du jour est traité.

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