Simple question Fabrice Moscheni - Pourquoi le rôle des ASSC est-il limité au CHUV ?

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Texte déposé

Pourquoi le rôle des ASSC est-il limité au CHUV ?

L’Assistant en Soins et Santé Communautaire (i.e. « ASSC »), formé en 3 ans avec un CFC, occupe un rôle autonome dans l’exécution de soins préventifs, curatifs et de confort, sous la supervision de l’infirmier. Il prend en charge des actes médicotechniques non urgents de manière indépendante, tout en assurant le suivi des actes délégués, garantissant ainsi une prise en charge de qualité. 

Au CHUV, cette profession regroupe environ 700 collaborateurs, plus une vingtaine d’apprentis, dont la contribution est essentielle au bon fonctionnement des équipes soignantes. 

Malheureusement, au CHUV, trop d’ASSC se voient limités dans leurs pratiques et ne peuvent déployer pleinement leur potentiel. Leur rôle se cantonne souvent à des tâches subalternes, bien loin de l’expertise qu’ils pourraient apporter. En ne permettant pas un allégement de la charge des infirmiers, cette situation empêche une véritable cascade des compétences et contredit le principe de subsidiarité, qui devrait permettre à chaque professionnel d’agir selon ses compétences pour optimiser la prise en charge des patients. Par ailleurs, la limitation de l’action des ASSC empêche des économies substantielles.

Des institutions cantonales et extra-cantonales (i.e. HUG-Rennaz-HFR) ont bien compris l’opportunité de déployer pleinement le potentiel des ASSC.

Sur la base du développement ci-dessus, j’ai l’honneur de poser la question suivante au Conseil d’Etat :

Pourquoi le CHUV limite-t-il le rôle des ASSC à celui d’« aide en soins » alors qu’ils détiennent des compétences fondamentales pour soulager les équipes et améliorer l’économicité des activités ?