Interpellation Florence Bettschart-Narbel et consorts - Comment se positionne le Canton s’agissant du désarmement de la police lausannoise ?

Auteur

Florence Bettschart-Narbel

Date du dépôt

21.01.2025

Département pilote

DJES

Département en appui

-

Identifiant

25_INT_4

Commission

-

Délais réponse du CE

28.04.2025

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 28.01.2025

Texte déposé

La semaine dernière au Conseil communal de Lausanne, un postulat a été adopté demandant le désarmement de la police lausannoise. Selon l’art. 7 al. 2 lit. d de la Loi sur l’organisation policière vaudoise, l’une des missions générales de police est de prendre les mesures d’urgence qui s’imposent et prêter assistance en cas de dangers graves, d’accidents ou de catastrophes.

 

Les polices communales bénéficient, au sens de la loi précitée, d’une accréditation pour mener à bien leurs missions. 

 

Un policier peut être appelé à agir à n’importe quel moment lors de la survenance d’une mise en danger ou d’une infraction en flagrant délit par exemple. Il apparaît dès lors difficilement concevable de ne pas armer tous les policiers sur le terrain. Si une intervention sans arme a lieu et qu’il apparaît qu’une défense armée aurait été nécessaire, il en résultera une crise de confiance de la population envers la police, ainsi affaiblie. La population pourrait, à juste titre, estimer ne plus être en parfaite sécurité si la police ne peut répondre aux interventions dangereuses. 

 

Dans son rapport annuel 2024, le Service de renseignement de la Confédération estime que « la Suisse est nettement moins sûre qu’il y a quelques années encore. Cette constatation s’explique par le contexte fortement polarisé, un contexte fait de crises simultanées et multiples et marqué par des conflits armés en Europe comme à la périphérie de l’Europe ». Il considère de plus que la menace terroriste en Suisse reste élevée et s’est même accentuée en 2024. 

 

Ce contexte sécuritaire démontre que le désarmement de polices pourrait avoir des conséquences majeures sur la sécurité dans notre canton. 

 

Ce faisant, j’ai l’honneur de poser au Conseil d’Etat les questions suivantes : 

 

  1. Quelles seraient les conséquences d’un désarmement de la police lausannoise sur la sécurité des citoyens et sur l’ordre public à Lausanne ?
  2. Comment s’organiserait la coordination avec la police cantonale dans un tel contexte ?
  3. L’accréditation de la police lausannoise pourrait-elle être remise en cause en cas de désarmement de la police ?
  4. Comment le Conseil d’Etat juge-t-il l’idée de désarmer les polices de proximité ?

D’avance je remercie le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Conclusion

Souhaite développer

Documents

LienType
 25_INT_4-Texte déposé Intervention parlementaire

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
28.01.2025 -
21.01.2025 -

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Monique Hofstetter PLR
Philippe Miauton PLR
Bernard Nicod PLR
Jean-Marc Udriot PLR
Elodie Golaz Grilli PLR
Graziella Schaller V'L
Xavier de Haller PLR
Sergei Aschwanden PLR
Marc Morandi PLR
Jean-Rémy Chevalley PLR
Olivier Petermann PLR
Olivier Agassis UDC
Grégory Bovay PLR
John Desmeules PLR
Pierre-François Mottier PLR
Loïc Bardet PLR
Georges Zünd PLR
Nicolas Bolay UDC
Pierre-André Romanens PLR
Jean-François Cachin PLR
Florence Gross PLR
Jean-Daniel Carrard PLR
Valentin Christe UDC
Anne-Lise Rime PLR
Pierre-Alain Favrod UDC
Jacques-André Haury V'L
Stéphane Jordan UDC
Maurice Neyroud PLR
Guy Gaudard PLR
Charles Monod PLR
Laurence Cretegny PLR
Alexandre Berthoud PLR
Denis Dumartheray UDC
Nicolas Suter PLR
Thierry Schneiter PLR
Carole Dubois PLR
Philippe Germain PLR

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