Détail objet

Auteur

Yannick Maury

Date du dépôt

21.05.2024

Département pilote

DITS

Département en appui

-

Identifiant

24_MOT_30

Commission

CIDROPOL

Délais réponse du CE

-

Dernière décision du GC

Renvoyée à commission, 28.05.2024

Texte déposé

Comme précisé par l’article 26 alinéa 1 de la loi sur les communes (LC), « le conseil communal ne peut délibérer qu’autant que les membres présents forment la majorité absolue du nombre total de ses membres. »

 

Le récent cas de la commune d’Echallens, qui a perdu un groupe parlementaire, questionne l’interprétation de cet article de loi. En effet, sur un total de 60 membres, le Conseil n’en compte formellement plus que 55, suite à la dissolution d’un groupe au Conseil, dont les parrains n’ont pas trouvé des suppléants ou suppléantes. On peut dès lors s’attendre à ce que le quorum passe de 31 à 28 membres présent.e.s pour pouvoir débuter une séance du Conseil.

 

Pourtant, il a été notifié au Président de la commune, par la Direction générale des affaires institutionnelles et des communes (DGAIC), que le quorum restait inchangé, selon l’interprétation qui a été faite de l’article 26 de la LC.

 

Or cette situation pose problème, car le quorum est ainsi plus difficile à atteindre. Les membres du Conseil communal font donc les frais de la défection des membres démissionnaires et non remplacés, la bonne tenue des séances étant moins sûre.

 

Bien que rares, les situations où le quorum pourrait ne pas être atteint sont toutefois bel et bien existantes : des séances qui durent et des membres du Conseil qui partent, la présence d’une manifestation concurrente le soir du Conseil, des absences ponctuelles ou encore de plus longue durée, comme des congés maternité ou des arrêts maladie. À ces éléments, il faut ajouter l’impossibilité, pour les communes qui fonctionnent avec un système proportionnel depuis la révision de la loi, de convoquer le corps électoral tant que la vacance des sièges n’a pas dépassé le seuil de 20% (art. 108 al. 2 LEDP)

 

Cet état de fait est d’autant plus étonnant lorsque l’on sait que les communes qui fonctionnent avec un Conseil général ne connaissent pas ce problème : non seulement le quorum s’adapte automatiquement au nombre de membres effectifs du Conseil au moment de la séance, mais le seuil plancher est, de plus, fixé à un tiers des membres pour débuter une séance (art. 15 al. 1 LC) au lieu de la moitié pour les communes qui ont un Conseil communal.

 

Au vu de ce qui précède et de la révision à venir de la LC, les auteurs et signataires de la présente motion demandent au Conseil d’État d’intégrer, dans le futur projet de la LC, le principe selon lequel le quorum nécessaire pour débuter une séance de Conseil communal est automatiquement adapté au nombre réel des membres effectifs et/ou assermentés de l’organe délibérant.

 

 

Yannick Maury, Les Vert.e.s

 

Michael Wyssa, PLR

Conclusion

Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures

Documents

LienTitre
  24_MOT_30-Texte déposéIntervention parlementaire

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
28.05.2024
21.05.2024

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Théophile SchenkerVER
Martine GerberVER
Nathalie VezVER
Sylvie PodioVER
Cédric RotenSOC
Felix StürnerVER
Olivier AgassisUDC
Yolanda Müller ChablozVER
Muriel ThalmannSOC
Elodie LopezEP
Guy GaudardPLR
Michael WyssaPLR
Rebecca JolyVER
Yves PaccaudSOC
Claude Nicole GrinVER
Elodie Golaz GrilliPLR
Cédric EchenardSOC
Géraldine DubuisVER
Jean-Louis RadiceV'L
Oscar CherbuinV'L
Sergei AschwandenPLR
Laure JatonSOC
Regula ZellwegerPLR
Valérie ZoncaVER
Sébastien HumbertV'L
Blaise VionnetV'L
Vincent BonvinVER
Isabelle FreymondSOC
Jacques-André HauryV'L
Nicole RapinPLR
Nathalie JaccardVER

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