Interpellation Hadrien Buclin et consorts - Notes de frais des conseiller·ères d’État : quelques précisions seraient bienvenues suite au cas bernois

Auteur

Hadrien Buclin

Date du dépôt

23.01.2024

Département pilote

CHAN(DPT)

Département en appui

DFA

Identifiant

24_INT_9

Commission

-

Délais réponse du CE

29.04.2024

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 30.01.2024

Texte déposé

La SRF a publié des informations embarrassantes à propos des notes de frais des conseiller·ères d’État du canton de Berne : remboursement d’un goûter pour un montant de 1,15 franc par un élu gagnant 288'000 francs par an (indemnité forfaitaire comprise) ou encore achats de bouteilles de vin relativement onéreuses. En 2018, c’était les notes de frais somptuaires d’élu·es genevois qui défrayaient déjà la chronique.

Afin de s’assurer que les pratiques dans le canton de Vaud ne posent pas problème, le soussigné a l’honneur d’adresser les questions suivantes au Conseil d’État :

 

  1. Selon une information parue sur le site RTS Info le 18 janvier 2024, les conseiller·ères d’État vaudois bénéficient d’un forfait annuel de 23'800 francs pour leurs frais de fonction qui s’ajoute à un salaire de 254'833 francs. Les conseiller·ères d’État facturent-ils des notes de frais en plus du forfait de 23'800 francs ?
  2. En cas de réponse positive à la question 1, pour quel type de dépense ces notes de frais sont-elles remboursées ?
  3. En cas de réponse positive à la question 1, des montants minimaux sont-ils fixés pour le remboursement des notes de frais dans un principe de rationalité et d’efficience administratives ?
  4. Depuis 2019, une déduction fiscale de 30'000 francs a été introduite au motif des frais de représentation et de transport des conseiller·ères d’État. Cette déduction a-t-elle été augmentée depuis lors ?
  5. En cas de réponse positive à la question 1 et compte tenu des critiques formulées en 2019 par un expert fiscal[1], comment le Conseil d’État justifie-t-il sous l’angle du droit fiscal le remboursement de frais qui s’ajouterait à une indemnité annuel pour frais ainsi qu’à une déduction fiscale pour le même motif ?
  6. Pour les achats de vin par l’État ou le remboursement à travers d’éventuelles notes de frais, à combien s’élèvent les montants maximums autorisés par bouteille ?
  7. Dans un souci de transparence, le Conseil d’État est-il prêt à rendre public l’ensemble de ces éventuelles notes de frais pour les années récentes comme l’a fait le gouvernement bernois ?

 

[1]24 Heures, « L’indemnisation des conseillers d’État reste “illégal”, selon l’expert Casanova », 7 février 2019.

Conclusion

Souhaite développer

Documents

LienType
 24_INT_9-Texte déposé Intervention parlementaire

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
30.01.2024 -
23.01.2024 -

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Pierre Zwahlen VER
Didier Lohri VER
Cendrine Cachemaille SOC
Théophile Schenker VER
Sébastien Humbert V'L
Géraldine Dubuis VER
Sylvie Podio VER
Isabelle Freymond IND
Anna Perret VER
Cédric Echenard SOC
Céline Misiego EP
Sandra Pasquier SOC
Elodie Lopez EP

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