Interpellation Kilian Duggan et consorts au nom des Vert.e.s - De l’applicabilité de l’accord intercantonal sur les marchés publics (A-IMP) et de la Loi vaudoise sur les marchés publics (LMP-VD) pour les tâches déléguées par l’Etat

Auteur

Kilian Duggan

Date du dépôt

29.10.2024

Département pilote

DCIRH

Département en appui

DFA

Identifiant

24_INT_154

Commission

-

Délais réponse du CE

03.02.2025

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 05.11.2024

Texte déposé

Notre canton délègue une part importante de ses tâches régaliennes à des institutions de droit privé, reconnues ou non d’intérêt public. Ces délégations sont, dans la majorité des cas, accompagnées de soutien financier permettant l’accomplissement de ces dites tâches.

 

Lorsque l’État délègue des tâches sous forme de prestations de service notamment, celui-ci est soumis aux marchés publics au sens de l’A-IMP[1] et la LMP-VD[2]. Ces bases légales ont les buts suivants :

  1. une utilisation des deniers publics qui soit économique et qui ait des effets économiques, écologiques et sociaux durables;
  2. la transparence des procédures d'adjudication;
  3. l'égalité de traitement et la non-discrimination des soumissionnaires;
  4. une concurrence efficace et équitable entre les soumissionnaires, en particulier par des mesures contre les accords illicites affectant la concurrence et contre la corruption.

 

A la lumière de ces buts, il nous parait important que le Conseil d’État puisse expliciter sa pratique en matière d’application des marchés publics lorsqu’il décide de déléguer des tâches régaliennes et/ou lorsqu’une base légale lui en donne la possibilité.

 

Plus particulièrement et sans remettre en question le travail de vulgarisation mené par Prométerre, il nous semble pertinent de s’interroger sur le processus d’attribution des tâches que le Département compétent délègue à cet acteur majeur de notre Canton. En effet, dans sa réponse à l’interpellation Olivier Epars – Interpellation sur les pesticides : le Canton soutient-il le "2xNon" à l’insu de son plein gré ?[3], le Conseil d’Etat renonce à se déterminer, en s’appuyant sur l’analyse de la COGES, de l’applicabilité des marchés publics en matière de délégation au sens de l’art. 8 de la loi sur l'agriculture vaudoise (LVLAgr)[4].

 

Nous avons donc l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’État :

 

  1. Comment le Conseil d’Etat applique-t-il les bases légales liées aux marchés publics pour les tâches publiques déléguées par l’Etat, en particulier dans le cadre de la LVLAgr ?
  2. Existe-t-il des différences de pratique entre les départements, et, si oui, comment les explique-t-il ?
  3. Le Conseil d’Etat peut-il nous informer sur les processus de contrôle appliqués afin de garantir le respect des bases légales liées aux marchés publics par ses services ?

 

 


 

[1]BLV 726.91

[2]BLV 726.01

[3]21_INT_69

[4]BLV 910.03

Conclusion

Souhaite développer

Documents

LienType
 24_INT_154-Texte déposé Intervention parlementaire

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
05.11.2024 -
29.10.2024 -

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Géraldine Dubuis VER
Martine Gerber VER
Yolanda Müller Chabloz VER
Denis Corboz SOC
Nathalie Vez VER
Anna Perret VER
Pierre Wahlen VER
Rebecca Joly VER
Oleg Gafner VER
Théophile Schenker VER
Laure Jaton SOC
Nathalie Jaccard VER
Felix Stürner VER
Yannick Maury VER
Valérie Zonca VER
Pierre Fonjallaz VER

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