Simple question Florence Bettschart-Narbel - Limitation à l’entrée en deuxième année de médecine, pourquoi cette alternative plutôt que le modèle suisse alémanique ?
Florence Bettschart-Narbel
14.03.2023
DEF
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23_QUE_13
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14.04.2023
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Texte déposé
Selon la Feuille des avis officiels du canton du 31 janvier 2023, le Conseil d'Etat a annoncé, par voie d’arrêté, qu’un concours d’entrée sera instauré pour la deuxième année de médecine en raison de la capacité d’accueil limitée, ceci pour l’année académique 2023-2024.
Si l'on peut comprendre qu’il est nécessaire d’avoir des places d’accueil pour que les étudiants puissent effectuer leur formation dans des conditions idoines tant qu’il n’y a pas de places supplémentaires, notamment dans le futur C4, il est étonnant que l’Université ne se soit pas inspirée de l’exemple des université suisses alémaniques, à savoir un test d’aptitudes à la sortie de l’examen de maturité pour l’entrée dans les études de médecine. Ce système a au moins l’avantage de permettre aux personnes qui ne réussissent pas ce test de se reconvertir rapidement sans perdre une année ou d’effectuer des stages avant de se représenter, sans le sentiment d’échec qui dure un an. Pour l’Unil et donc l’Etat, c’est aussi une vision plus claire pour les années suivantes et des coûts moindres.
A l’heure où la pénurie de médecins de premiers recours est flagrante et qu’il faut plutôt encourager les étudiants à se lancer dans les études de médecine pour pallier ce manque, la forme de cette décision est surprenante.
J'ai donc l'honneur de poser au Conseil d'Etat la question suivante:
Pourquoi ni l’Unil ni l’Etat ne se sont inspirés du modèle suisse alémanique existant depuis de nombreuses années ?
Documents
Lien | Type |
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23_QUE_13-Texte déposé | Intervention parlementaire |
Séances dont l'objet a été à l'ODJ
Date | Décision |
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14.03.2023 | - |