Interpellation Elodie Lopez au nom EP - Ecole supérieure en éducation de l'enfance: quel contrôle de l'Etat ?

Auteur

Elodie Lopez

Date du dépôt

22.08.2023

Département pilote

DEF

Département en appui

DCIRH

Identifiant

23_INT_134

Commission

-

Délais réponse du CE

27.11.2023

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 29.08.2023

Texte déposé

L’École supérieure en éducation de l’enfance (ESEDE) de Lausanne est un établissement de formation privé qui forme les éducateurs et éducatrices de l’enfance du canton. Après leurs études dans cet établissement, les diplômé.e.es travailleront pour la grande majorité dans les structures d’accueil extrafamiliales et extrascolaires des communes : elles rejoindront donc le service public.

 

Dans le paysage de formation romand, l’Esede est une vaudoiserie : en effet, les écoles formant les futurs éducateurs ou éducatrices de l’enfance sont à Neuchâtel, Fribourg ou Genève, des écoles publiques. Or, l’Esede a beau être financée à 100 % par le canton via le budget de la DGEP, elle reste un établissement privé.

Par ailleurs, au cours du premier semestre de l’année scolaire 2022-2023, l’Esede a connu une vague de démissions sans précédent au sein de la petite équipe de salarié-e-s permanent-e-s. Il est fait état notamment de brutalité dans les rapports de travail.

 

La particularité du statut privé de l’Esede vaudoise comporte plusieurs aspects problématiques. L’un des aspects est lié au contrôle de l’État sur l’institution dans le cas, par exemple, de violations du droit du travail.

 

Nous avons l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’État

 

1. Alors que dans le paysage romand, toutes les écoles formant des éducateurs et éducatrices de l’enfance appartiennent à l’État ou, à des ensembles plus vastes comme les HES, comment le Conseil d’État justifie-t-il cette exception vaudoise ?

 

2. Étant donné que les éducateurs et éducatrices de l’enfance formé-e-s au sein de cet établissement intègreront majoritairement la fonction publique, comment justifier que leur formation soit liée à un établissement privé ?

 

3. Le Conseil d’État est-il représenté dans le Conseil de fondation ? Si non, pour quelles raisons ?

 

4. Dans le cas où des problèmes au sein de cet établissement devaient se produire, par exemple des violations du droit de travail, comment le Conseil d’État envisage-t-il son rôle de contrôle sur l’établissement ?

 

5. Par ailleurs, comment le Conseil d’Etat s’assure-t-il que toutes les informations utiles à l’évaluation de la bonne marche de l’école lui soient transmises ?

Conclusion

Souhaite développer

Documents

LienType
 23_INT_134-Texte déposé Intervention parlementaire

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
29.08.2023 -
22.08.2023 -

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