Postulat Yannick Maury et consorts - Des repas à prix abordable pour les apprentis, apprenties et élèves du secondaire 2 ainsi que pour les étudiantes et étudiants de l’Unil et des HES

Auteur

Yannick Maury

Date du dépôt

06.12.2022

Département pilote

DFA

Département en appui

DEF

Identifiant

22_POS_71

Commission

23_032

Délais réponse du CE

-

Dernière décision du GC

Non pris en considération, 26.03.2024

Texte déposé

Depuis décembre 2021 et grâce à un crédit supplémentaire accordé par le Conseil d’État genevois, les étudiantes et étudiants de l’Université de Genève (UNIGE) peuvent profiter d’un repas labellisé « Fourchette verte » au prix de 5frs. Cette offre de repas a été formellement pérennisée depuis août 2022, permettant au corps estudiantin, pour une part en situation de précarité – précarité renforcée par la crise sanitaire à l’époque et dorénavant par l’inflation –, de desserrer quelque peu la ceinture[1].  Il est à relever que le prix des repas avait même provisoirement été abaissés à 3frs, entre le 3 mai et 30 juin 2021.

 

Ces repas à 5frs sont proposés à l’ensemble des étudiantes et étudiants sur présentation d’une attestation d’études. En plus d’un prix décent permettant de ne pas ponctionner inutilement les jeunes en formation, cette mesure encourage une consommation saine, respectueuse et locale, ces repas étant équilibrés, respectueux des critères du développement durable et composés principalement de produits régionaux.

 

Malgré des demandes et appels émanant de plusieurs associations estudiantines, une telle mesure de soutien pour des repas abordables n’est pour le moment pas prévue dans le canton de Vaud.

 

En période de forte inflation, il est du devoir d’un État de prendre des mesures pour soulager financièrement sa population, en l’occurrence les étudiantes et étudiants de notre canton. Agir sur le prix des repas semble constituer un levier d’action adéquat pour agir sur la santé financière des jeunes en formation tertiaire ou universitaire, dans la mesure où ces personnes ne touchent pas nécessairement un salaire si elles ne travaillent pas en parallèle de leur formation.

 

De la même façon, les jeunes en formation gymnasiale ou professionnelle ne touchent pas nécessairement de salaire, notamment celles et ceux qui effectuent une formation au sein d’une école technique, par exemple l’ETML.

 

 

Dès lors, les signataires du postulat demandent au Conseil d’État d’étudier :

 

  • l’opportunité de subventionner une offre de repas n’excédant pas 5frs pour les élèves, apprenties et apprentis du secondaire 2 (DGEP – écoles techniques, écoles professionnelles, gymnases…)
  • l’opportunité de subventionner une offre de repas n’excédant pas 5frs pour les étudiantes et étudiants de l’Université de Lausanne et de la HES-SO

 

 

Afin de soutenir l’économie locale et de promouvoir des repas sains, il va de soi qu’une telle offre devrait également respecter les critères exposés dans le développement.

 

 

Yannick Maury, Les Vert-e-s

 

Hadrien Buclin, EP

 

 

[1]https://www.unige.ch/lejournal/vie-unige/automne-2021/repas-a-5/

Conclusion

Renvoi à une commission avec au moins 20 signatures

Documents

LienType
 22_POS_71-Texte déposé Intervention parlementaire

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
26.03.2024 -
14.12.2022 -
13.12.2022 -
06.12.2022 -

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Pierre Fonjallaz VER
Joëlle Minacci EP
Sylvie Pittet Blanchette SOC
Valérie Zonca VER
Sabine Glauser Krug VER
Vincent Bonvin VER
Kilian Duggan VER
Cendrine Cachemaille SOC
Laurent Balsiger SOC
Hadrien Buclin EP
Claude Nicole Grin VER
Nathalie Jaccard VER
Felix Stürner VER
Oriane Sarrasin SOC
Géraldine Dubuis VER
Céline Misiego EP
Théophile Schenker VER
Muriel Thalmann SOC
Sonya Butera SOC
Cédric Roten SOC
Romain Pilloud SOC
Elodie Lopez EP
Nathalie Vez VER
Monique Ryf SOC
Denis Corboz SOC
Didier Lohri VER
Blaise Vionnet V'L
Sandra Pasquier SOC
Julien Eggenberger SOC

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