Interpellation Marion Wahlen et consorts - Urgences médicales : à quand une vraie coordination pour répondre aux besoins ?

Auteur

Marion Wahlen

Date du dépôt

27.09.2022

Département pilote

DSAS

Département en appui

-

Identifiant

22_INT_132

Commission

-

Délais réponse du CE

02.01.2023

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 04.10.2022

Texte déposé

Le 30 août dernier, en première page de la Feuille des avis officiels, le Conseil d’Etat demande d’« Appeler son médecin ou la centrale des médecins de garde avant d’aller aux urgences ».

Le message est clair, mais ne se traduit pas avec autant de clarté sur le terrain.

 

En premier lieu, la pénurie de médecin de famille et de premier recours est une réalité. Il devient de plus en plus difficile d’en trouver un la journée.

La nuit, ils sont encore moins nombreux.

Le réflexe est tout naturellement d’aller aux urgences soit dans les hôpitaux régionaux, soit au CHUV.

 

Les ambulanciers, dans les cas qu’ils prennent en charge, appellent la centrale ou les hôpitaux et ils sont aussi confrontés de cas en cas à des difficultés d’aiguillage vers l’hôpital qui peut assurer la meilleure prise en charge.

 

Dans les cas d’urgence vitale ou potentiellement vitale et lorsque le/la patient-e a déjà un dossier dans un hôpital, la coordination ne se fait pas toujours de façon optimale non plus.

De plus, l’application pour smart phones Urgences santé n’est pas encore assez connue du grand public pour que les disponibilités des urgences soient accessibles à tous.

 

Tous ces constats amènent naturellement à poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

  1. S’il souhaite que le public puisse suivre son appel énoncé dans la FAO du 30 août dernier comment compte-t-il assurer une coordination efficace médecin/ambulancier/hôpital pour répondre aux urgences ?
  2. Quel dispositifs supplémentaires (notamment tri professionnel des cas) met-il en place pour répondre aux urgences vitales ou potentiellement vitales ?
  3. Comment s’assure-t-il de la formation adéquate et continue donnée aux personnes du tri des urgences et des relais d’information qui sont transmis aux hôpitaux recevant les cas ?
  4. Quelle information met-il, à grande échelle, à disposition du public pour qu’il puisse l’utiliser de manière adéquate en cas d’urgence ?
  5. Envisage-t-il d’autres mesures pour un tri des urgences et leur renvoi vers les structures adéquates ?

 

Merci d’avance au Conseil d’Etat pour ses réponses.

Conclusion

Ne souhaite pas développer

Documents

LienType
 22_INT_132-Texte déposé Intervention parlementaire

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
04.10.2022 -
27.09.2022 -

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Monique Hofstetter PLR
Thierry Schneiter PLR
Sergei Aschwanden PLR
Laurence Bassin PLR
Grégory Bovay PLR
Carole Dubois PLR
Marc Morandi PLR
Blaise Vionnet V'L
Anne-Lise Rime PLR
Grégory Devaud PLR
Aliette Rey-Marion UDC
Regula Zellweger PLR
Gérard Mojon PLR
Yvan Pahud UDC
Stéphane Jordan UDC
Florence Bettschart-Narbel PLR
Jean-Luc Bezençon PLR
Yannick Maury VER
Pierre Wahlen VER
Théophile Schenker VER
Josephine Byrne Garelli PLR
Jean-François Cachin PLR
Maurice Neyroud PLR
Philippe Germain PLR
Olivier Petermann PLR
Mathieu Balsiger PLR
Florence Gross PLR
Jerome De Benedictis V'L
Nicolas Suter PLR
Pierre-François Mottier PLR

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