Question orale Felix Stürner au nom des Vert·e·s - Cas de maladie d'enfants en période de pandémie ou quand le principe de réalité se heurte aux prescriptions législatives.
Felix Stürner
01.03.2022
DIRH
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22_HQU_21
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Terminée, 08.03.2022
Texte déposé
Alors que la cinquième vague pandémique sévissait, notamment parmi les enfants, entraînant de nombreuses complications en termes de garde ou de maintien à domicile, le Service du personnel de l’Etat de Vaud (SPEV) ne semble pas en avoir pris la mesure. En effet, si la loi sur le personnel prévoit la possibilité pour les parents employés de l’Etat de prendre cinq jours de congé en cas de maladie d’un enfant, la fréquence des situations de maladie effective nécessitant une mise en isolement ou des cas de risques de contagion engendrant une mise en quarantaine en vient à rendre cette durée dérisoire. Un rapide calcul suffit à montrer que dans le cas de figure d’une famille avec deux enfants seulement, le crédit est rapidement épuisé par une seule quarantaine, même courte (cinq jours). De plus, c’est bien l’autorité cantonale qui impose auxdits parents de rester à la maison afin d’éviter toute propagation du virus, notamment dans le milieu scolaire, il ne s’agit donc pas véritablement d’un cas de maladie classique.
Pour cette raison, j'ai l'honneur de poser la question suivante: en cas de quarantaine ou d’isolement (sur ordre des autorités), les jours de congé des parents gardiens employés de l'Etat de Vaud sont-ils bel et bien exclus du quota de jours de congé pour enfants malades au sens de la LPers?
Séances dont l'objet a été à l'ODJ
Date | Décision |
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08.03.2022 | - |
01.03.2022 | - |