Interpellation Nicolas Bolay et consorts au nom Du groupe UDC - lorsqu'une idée écologique va à l’encontre des techniques agricole

Auteur

Nicolas Bolay

Date du dépôt

19.01.2021

Département pilote

DES

Département en appui

-

Identifiant

21_INT_9

Commission

-

Délais réponse du CE

26.04.2021

Dernière décision du GC

Transmise au CE, 26.01.2021

Texte déposé

Un couriel reçu de la part de Prométerre en date du 6 janvier 2021 a eu un écho digne d'un coup de canon dans la campagne vaudoise!

Le sujet concernait l'entreposage et l'épandage des engrais de ferme Dcpe 698 / 694. Ces deux directives constituent un renforcement important des contraintes liées à l’épandage, notamment durant la période hivernale pour le fumier et le lisier, conduisant dans certains cas à des impasses techniques ou économiques.

 

La DGE n'a pas jugé utile de consulter ses partenaires pour la mise en application de ses directives, de plus elles ont un effet rétroactif en date du 1er décembre 2020.

 

La mise aux normes des places de stockage prend du temps et surtout coute très cher. Avec un effet rétroactif comment faire pour se mettre aux normes? Un subventionnement de type AF sera nécessaire chez la majorité des agriculteurs. Cette directive engendrera un endettement massif supplémentaire et pourrait avoir pour conséquence l'arrêt de toute production animale dans notre canton.

 

La Dcpe 698 épandage d'engrais de ferme en période hivernale est une interprétation vaudoise surtout en ce qui concerne la norme des jours et des températures ne permettant plus d'épandre les engrais de ferme.

Extrait d"un module de l’aide à l’exécution pour la protection de l’environnement dans l’agriculture:

"La mesure dans laquelle il est permis d’utiliser en hiver de l’engrais contenant de
l’azote sur des surfaces sans jachère hivernale dépend de la capacité de la parcelle
considérée à absorber de l’azote au moment de l’intervention prévue. Selon l’arrêt du
26 août 1997 du Tribunal fédéral2521 Annexe 2.6, ch. 3.2.1, ORRChim,

la situation locale de la parcelle, l’espèce végétale et les conditions météorologiques à long terme, entre autres, sont de première importance pour évaluer la capacité d’absorption. En l’espèce, le Tribunal fédéral a jugé plausible que l’autorité cantonale, lors d’une baisse durable des températures de l’air parfois nettement inférieures à 5 °C avant et après l’épandage de lisier incriminé, a supposé que les plantes ne pouvaient pas absorber l’azote contenu dans l’engrais
épandu".

Il est nullement stipulé le nombre de jour qui lui est dans la directive vaudoise.

 

Il devrait être pris en compte la pratique agricole qui justifie un épandage de fumier ou de lisier pendant la période hivernale, pour apporter le temps nécessaire à sa transformation afin de devenir disponible pour les plantes. L'effet naturel de décomposition des résidus de paille ou d’excréments solides lors d'un apport sur les prairies permet alors que les foins ne soient pas souillés par des restes lors de la récolte.

 

En outre un épandage massif d'engrais de ferme à la sortie de l'hiver posera d'autres problèmes, comme un risque plus élevé de pollution des eaux et une pollution de l'air par les émissions d'ammoniac (température plus élevée que l'hiver).

 

Pour ma part cela fait plus de 20 ans que je pratique l'épandage d'hiver (lisier et fumier) sans jamais avoir eu de problème et ceci comme la grande majorité de mes collègues.

 

Au vu de ce qui précède, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

 

- Un type de financement pour la mise aux normes d’installations (fumière, fosse) est-il prévu ?

  dans la positive, sous quelle forme et à quel pourcentage ?

 

- Quel est le nombre de cas de pollution engendré par les engrais de ferme constaté annuellement ?

 

Une autorisation d'épandage délivrée par les préfectures a eu lieu dans la majorité des cas.

- Quelles en seront les conséquences ?

 

- La bonne pratique agricole pour l'utilisation des engrais de ferme sera-t-elle prise en compte?

 

La diversité des régions ainsi que des cultures ne permettent pas d'utiliser une norme de température aussi rigide que celle proposée dans la Dcpe 698

- Quelle autre façon de pratiquer permettrait d'être plus près de la réalité du terrain ?

 

 

 

 

Conclusion

Souhaite développer

Séances dont l'objet a été à l'ODJ

DateDécision
26.01.2021 -
19.01.2021 -

Liste exhaustive des cosignataires

SignataireParti
Serge Melly -
Jean-Marc Genton PLR
Jean-François Cachin PLR
Pierre-André Romanens PLR
Olivier Petermann PLR
Yann Glayre UDC
Sacha Soldini UDC
Jean-Bernard Chevalley UDC
Maurice Treboux UDC
Philippe Jobin UDC
Cédric Weissert UDC
Anne-Lise Rime PLR
Sylvain Freymond UDC
Alain Bovay PLR
Dylan Karlen UDC
Philippe Vuillemin PLR
Josephine Byrne Garelli PLR
Jean-François Thuillard UDC
Claude-Alain Gebhard V'L
François Cardinaux PLR
Bernard Nicod PLR
Jean-Rémy Chevalley PLR
Jérôme Christen -
Maurice Gay PLR
Nicolas Glauser UDC
Chantal Weidmann Yenny PLR
Jean-Marc Sordet UDC
Werner Riesen UDC

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