Siège de la future Haute école de théâtre de Suisse romande (HETSR) Le Canton de Vaud candidat
Communiqué de presse
Publié le 22 mai 2001
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Le Canton de Vaud se porte candidat au siège de la futur Haute Ecole de théâtre de Suisse romande, en proposant, avec la Ville de Lausanne, un bâtiment de l'EPSIC qui répond aux exigences de la Conférence intercantonale de l'instruction publique de Suisse romande et du Tessin (CIIP) qui avait lancé un appel d'offre en décembre 2000. Le canton remettra son dossier dans le délai fixé, soit le 31 mai prochain, et la décision tombera fin septembre.
L'idée d'une nouvelle haute école repose sur une exigence pédagogique renforcée, fondée sur le principe d'une imbrication étroite de la formation avec les lieux de production théâtrale. Il s'agit d'une part, d'ajouter à la formation des comédiens celle des metteurs en scène, et, d'autre part, d'assurer la maîtrise du nombre de diplômés en fonction du marché de l'emploi.
La Haute Ecole de théâtre, voulue par la CIIP, doit ouvrir ses portes en septembre 2003. Elle remplacera les actuelles sections d'art dramatique des Conservatoires de Genève et de Lausanne. La candidature vaudoise a été rendue possible grâce à la réponse favorable de la Ville de Lausanne à l'appel du Canton. La Municipalité a en effet proposé un site répondant aux différentes exigences du cahier des charges, s'engageant au surplus à prendre en charge les coûts de transformations de l'immeuble, puisqu'il s'agit d'un bâtiment existant, sis au Chemin Grand-Pré 5, qui abrite actuellement des cours de formation de l'EPSIC, appelés à être transférés dans le nouveau complexe de Marcellin à la rentrée 2002.
Les atouts de la candidature vaudoise sont nombreux :
- une vie théâtrale particulièrement riche sur l'ensemble du territoire vaudois ;
- la situation de la Ville de Lausanne, ville-carrefour présentant un réseau de production théâtral exceptionnel ;
- le site lui-même, présentant toutes les facilités d'accès, de l'extérieur comme au sein de la ville elle-même ;
- la qualité du bâtiment, dont la transformation pour l'EPSIC a démontré sa souplesse d'adaptation à des activités de formation ;
- un coût d'investissement raisonnable.
Le projet vaudois présente en outre une carte supplémentaire : en effet, une partie des espaces disponibles permet d'envisager l'installation de l'Association ARTOS (association assurant des échanges d'information, de personnes, de matériel, etc., entre les institutions culturelles) dans les étages supérieurs, qui y dispenserait sa formation pour le brevet fédéral de technicien du spectacle et pour la gestion culturelle. ARTOS prendrait évidemment à sa charge tous les frais liés à l'aménagement et l'exploitation de ses locaux.
Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud
Renseignements pour la presse uniquement
- Brigitte Waridel, Chef du service des affaires culturelles, tél. 021/316'33'00